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- Struktura


Exemple de plan d'affaires - Construction
Plan d'affaires
Propriétaire(s) : Carl Lucier
Date de création du plan d'affaires : 28/10/2025
Sommaire exécutif
Résumé du profil de l'entreprise
Struktura est un prestataire national de construction offrant une gestion de projets intégrale — de la conception à la livraison — pour le résidentiel, le commercial et l’industriel.
Dirigée par Carl Lucier (Directeur) et détenue par ses fondateurs et investisseurs initiaux, elle combine compétence technique, gouvernance éprouvée et focus sur l’innovation durable.
Les investisseurs et établissements bancaires ont intérêt à soutenir Struktura en raison d’un positionnement différencié (offre A→Z, matériaux bas carbone, agilité opérationnelle), d’un marché canadien en croissance (+3,2 % à +3,9 % annuel attendu) et d’un plan d’utilisation des fonds ciblé :
- renforcement des équipes spécialisées
- acquisition d’équipement
- déploiement de technologies VDC/BIM pour améliorer la marge opérationnelle et la capacité de production
Les ressources mobilisées visent à sécuriser contrats publics et privés récurrents, réduire la dépendance aux sous‑traitants et générer une trajectoire de revenus adressables chiffrée et mesurable.
Résumé de l'étude de marché
La valeur du marché national de la construction est estimée à 222,11 G CAD (TAM 2025) ; Struktura concentre son action sur le marché bâtimentaire (SAM ≈ 145,3 G CAD, valeur des permis 2024).
Le secteur affiche une dynamique favorable : 287 100 unités autorisées en 2024 (forte progression du multi‑familial +22 900 unités) et une concentration géographique en Ontario, Québec et C.-B. (≈ 75 % de l’activité).
La différenciation repose sur l’offre intégrée, l’usage de matériaux durables (mass timber, optimisation carbone) et la digitalisation VDC/BIM — avantages compétitifs face à acteurs nationaux comme Bird (CA 2024 ≈ 3,397 M CAD, backlog ≈ 3,7 G CAD), EllisDon et Pomerleau.
Objectif SOM réaliste sur 3–5 ans : 72,65 M → 217,95 M CAD selon intensité d’investissement et gains d’appels d’offres.
Résumé de la stratégie de marketing
- Cible prioritaire: sociétés de gestion immobilière (revenu élevé), institutions publiques/organismes (revenu élevé) et promoteurs résidentiels (revenu moyen).
- Zone géographique: 60–70 % de l’effort commercial concentré sur l’Ontario, le Québec et la C.-B.
- Tactiques:
- participation structurée aux appels d’offres publics (DBF/IPD)
- signature de MSA avec donneurs d’ordres
- prospection directe auprès de gestionnaires immobiliers et promoteurs multifamiliaux
- partenariats pour préfabrication modulaire
- Canaux:
- équipes commerciales terrain
- plateformes de RFP publiques
- marketing digital ciblé (présence sectorielle, études de cas durables)
- participation aux salons et aux associations sectorielles
- Messages clés: garantie de maîtrise des coûts et délais, expertise technique validée, solutions bas carbone et gains de productivité via VDC/BIM.
- KPIs à 24 mois:
- taux de conversion des offres
- nombre de MSA signés
- part du chiffre d’affaires provenant de projets durables
Étude de marché
1. Aperçu du marché canadien de la construction (taille, croissance et segmentation)
- Taille du marché (TAM): le marché canadien de la construction est estimé à environ 222,11 milliards CAD pour 2025 (valeur totale du secteur construction au Canada).
- Croissance: les prévisions récentes indiquent une croissance annuelle de l’ordre de +3,2 % à +3,9 % à court/moyen terme (2025 et projection 2025–2029 selon les analystes), après une période volatile entre 2020–2024.
- Segments clés (valeur et tendance, 2024–2025):
- Construction de bâtiments (résidentiel + non‑résidentiel) — indicateur pratique pour le périmètre d’activité opérationnel visé : la valeur totale des permis de construction au Canada a atteint 145,3 milliards CAD en 2024, reflétant l’essentiel des intentions de construction « bâtiment ». Le secteur résidentiel a représenté ~52,5 milliards CAD (avec un regain du multifamilial) et le non‑résidentiel ~36,6 milliards CAD en 2024. Ces chiffres illustrent un marché bâtiment porté par la multi‑régénération urbaine et la reprise des intentions non‑résidentielles.
- Par type: multi‑familial en hausse (croissance des intentions et des unités autorisées), composantes institutionnelles et industrielles montrent des gains ponctuels (usines, centres de traitement, etc.).
- Géographie: Ontario, Québec et Colombie‑Britannique concentrent la majeure partie de l’activité (Ontario ~38,8 % des permis en 2023, Québec ~20,3 %, C.-B. ~18,4 % selon synthèses sectorielles), ce qui délimite les zones prioritaires pour la prospection commerciale nationale.
2. Analyse TAM — SAM — SOM
TAM (Total Addressable Market)
TAM (Total Addressable Market): Définition retenue — marché national total de la construction (toutes composantes — bâtiment, infrastructure, énergie et services connexes). Estimation utilisée : ~222,11 milliards CAD (2025, marché construction Canada). Cette valeur représente l’hypothèse de capture théorique à 100 % de l’ensemble des activités de construction au Canada.
SAM (Serviceable Addressable Market)
SAM (Serviceable Addressable Market): Périmètre retenu — segments que l’entreprise peut réellement servir compte tenu de son modèle (gestion complète de projets bâtimentaires — résidentiel, commercial, industriel et institutions — et exclusion des très gros chantiers d’infrastructures lourdes/énergie que requièrent capacités/attestations/procurements différents). Source pratique : valeur des permis de bâtiment pour 2024 = 145,3 milliards CAD (approche conservatrice et opératoire).
Facteurs de restriction qui réduisent le TAM au SAM :
- Orientation métier: activité « bâtiment » (plutôt que génie civil lourd, pipelines, grands barrages).
- Capacités actuelles: nécessité d’augmenter équipes spécialisées et parc d’équipement pour répondre aux grands projets (limite immédiate).
- Accès aux marchés publics: procédures d’agrément et exigences de qualification (ex. modèles d’Alliance/DBF pour certains appels d’offres) restreignent l’accès sans références ou garanties financières.
Conclusion chiffrée: SAM ≈ 145,3 milliards CAD (valeur du marché bâtimentaire sur laquelle l’entreprise concentre sa prospection).
SOM (Serviceable Obtainable Market) — estimation 3–5 ans
Méthodologie: estimation réaliste fondée sur la taille du SAM, la structure concurrentielle (présence de grands acteurs nationaux), la capacité actuelle de production et l’objectif de financement (renforcement d’équipes, achat d’équipement, acquisition de contrats publics/privés). Les grands acteurs captent déjà des parts significatives, ce qui fixe un plancher réaliste pour une PME nationale en croissance.
Scénarios et calculs (valeurs en CAD):
- Scénario prudent (3 ans): capture de 0,05 % du SAM → SOM ≈ 72,65 M CAD. Justification : montée en capacité progressive, gains locaux sur contrats privés et sous‑traitance pour projets publics.
- Scénario objectif (5 ans): capture de 0,15 % du SAM → SOM ≈ 217,95 M CAD. Justification : mise en place d’équipes spécialisées, équipement renouvelé, obtention de quelques contrats publics/privés récurrents (MSA), expansion dans 2–3 provinces prioritaires.
Ces estimations tiennent compte d’un environnement concurrentiel où les grands groupes nationaux pèsent plusieurs milliards de revenus ; une PME structurée et financée peut raisonnablement viser une part de marché comprise entre 0,05 % et 0,20 % du SAM sur 3–5 ans selon l’intensité d’investissement commercial et opérationnel.
3. Caractéristiques démographiques, géographiques et comportementales du marché (chiffres et implications)
- Démographie / demande de logement: le nombre d’unités autorisées en 2024 a atteint 287 100 unités (deuxième niveau le plus élevé depuis le début de la série), tiré par le multi‑familial (+22 900 unités en 2024). Cela renforce la demande pour des entreprises maîtrisant la livraison d’immeubles multifamiliaux et le suivi coordonné de nombreux intervenants.
- Répartition géographique: fort poids de l’Ontario (près de 40 % des permis), suivi par Québec et C.-B. — ceci oriente la stratégie commerciale prioritaire (GTA/Montréal/Vancouver et couronnes métropolitaines).
- Comportement des donneurs d’ordres: hausse de la préférence pour des modèles contractuels collaboratifs (Design‑Build, IPD, MSAs) et pour des livraisons intégrées (préconstruction + exécution + exploitation), augmentant la valeur perçue des prestataires « tout‑en‑un » capables d’offrir garanties de coût, délais et qualité. Exemples concrets : appels à IPD/DBF pour projets fédéraux et provinciaux.
4. Tendances émergentes et opportunités de croissance
- Transition vers la durabilité et la construction bas carbone: montée des projets certifiés (LEED, BOMA, etc.), intérêt pour matériaux bas carbone (mass timber) et exigences croissantes d’évaluation du carbone incorporé. Opportunité : positionner l’offre autour de solutions durables et matériaux responsables pour capter primes d’adjudication et segments institutionnels sensibles aux E/S.
- Préfabrication et modularisation: réduction du temps chantier et pressions sur la main‑d’œuvre favorisent l’adoption de composants préfabriqués. Opportunité : investissement en partenariats ou équipement pour offres modulaires peut réduire coûts et délais.
- Digitalisation (BIM / VDC / ECI): adoption élargie du BIM et de la coordination numérique pour optimiser coûts et planning ; les grands acteurs utilisent ces outils pour raccourcir les cycles de conception‑construction. Opportunité : adoption rapide de VDC améliore compétitivité en préconstruction et limitera les surcoûts.
- Contraintes de main‑d’œuvre: pénurie de main‑d’œuvre qualifiée (projections sectorielles) qui pousse à automatisation et formation — opportunité pour différencier par une politique RH structurée (rétention, formation, attractivité).
5. Concurrents directs (2–3 acteurs pertinents)
Remarque : sélection fondée sur position nationale/présence dans les segments résidentiel, commercial et industriel.
Bird Construction (Bird) — profil et positionnement
- Spécialisation: entrepreneur général national, présence dans bâtiment, infrastructures légères, industrial. Cible : promoteurs, institutions et segments industriels/industriels légers.
- Offres: gestion de construction, design‑build, contracting; backlog important et stratégie M&A pour accroître capacités.
- Taille/indicateur chiffré: chiffre d’affaires construction 2024 ≈ 3,397.3 M CAD; backlog sécurisé ~3,7 G CAD à fin 2024.
EllisDon — profil et positionnement
- Spécialisation: grand acteur de la construction et du design‑build, fort en solutions intégrées (préconstruction, BIM/VDC, IPD) pour projets complexes (centres hospitaliers, campus, grands immeubles commerciaux).
- Cible: grandes institutions, promoteurs majeurs et projets nécessitant intégration technique et innovation.
- Offres: design‑build, construction management, BIM/VDC, construction civile légère; mise en oeuvre d’approches intégrées ECI/IPD. Revenus estimés dans le top des acteurs canadiens (classement On‑Site/Bridgit).
Pomerleau — profil et positionnement
- Spécialisation: entrepreneur général d’envergure avec forte base au Québec, réalisant grands projets institutionnels, hospitaliers et immobiliers, ainsi que projets industriels.
- Cible: gouvernements provinciaux, grands promoteurs et institutions.
- Offres: construction générale, conception‑construction, services spécialisés sur projets hospitaliers et complexes. Position dans le top 5 des entreprises par revenus au Canada (classements sectoriels).
6. Forces et faiblesses des concurrents (analyse détaillée et chiffrée / exemples)
Bird Construction
Forces:
- Croissance et solidité financière: +21 % de revenus en 2024 (revenu 2024 ≈ 3,397 M CAD), amélioration des marges (Adjusted EBITDA margin 6,3 % en 2024) — preuve de capacité d’exécution et d’accès au capital pour M&A. Exemple : acquisitions NorCan et Jacob Bros en 2024 pour accélérer l’expansion régionale.
- Backlog conséquent: backlog sécurisé ~3,7 G CAD, assurant visibilité de charge et capacité à mobiliser ressources sur plusieurs années.
Faiblesses:
- Intégration des acquisitions: croissance par rachat augmente le risque d’intégration (culture, systèmes, coûts de synergie) — exemple : acquisition de Jacob Bros (C$135 M) nécessite intégration régionale et opérationnelle, pouvant peser sur la marge court terme.
- Concentration sur grands contrats: dépendance à des projets de grande taille peut rendre l’entreprise moins compétitive sur lots locaux / PME, limitant la souplesse commerciale pour certains donneurs d’ordre.
EllisDon
Forces:
- Leadership en digitalisation: forte adoption du BIM/VDC et de méthodes IPD/ECI, réduisant les imprévus de chantier et améliorant coordination — cycles de préconstruction plus courts et meilleure précision d’estimation.
- Expérience sur grands projets complexes: réputation sur hôpitaux, grands campus et projets d’infrastructure, facilitant l’accès aux appels d’offres publics importants.
Faiblesses:
- Coût structurel élevé: positionnement sur projets complexes et intégrés génère des coûts indirects (services d’ingénierie, équipes VDC), ce qui peut rendre les offres plus élevées pour les segments PME/privés sensibles au prix.
- Taille et complexité: cycles décisionnels plus longs — pour clients recherchant réponse rapide et flexibilité, l’envergure d’un grand groupe peut ralentir la négociation et l’adaptation du scope.
Pomerleau
Forces:
- Forte assise régionale et historique (Québec): capacité à mobiliser main‑d’œuvre locale et à répondre aux exigences provinciales ; historique de livraisons institutionnelles et hospitalières majeures (références qui facilitent l’obtention de nouveaux mandats).
- Diversification de segments: projets résidentiels, institutionnels et industriels avec spécialisation hospitalière qui stabilise le carnet de commandes.
Faiblesses:
- Exposition provinciale: forte concentration au Québec peut limiter la résilience en cas de ralentissement économique régional ; expansion nationale demande investissement pour la reconnaissance de marque hors province.
- Pression coûts salariaux et productivité: sensibilité aux fluctuations des coûts salariaux et besoins de formation (impact sur marge sur marchés compétitifs de l’Ontario/C.-B.).
7. Résumé des avantages compétitifs (3–4 principaux points)
- Offre intégrée de A à Z et accompagnement personnalisé: capacité à gérer planification, coordination des intervenants et suivi budgétaire avec approche sur mesure, ce qui réduit les risques de dépassement pour le client (bénéfice client : sécurité financière et réduction des révisions en cours de chantier).
- Spécialisation durable et innovation dans les matériaux: orientation forte vers matériaux durables et solutions éco‑responsables (mass timber, optimisation carbone) ; avantage dans appels d’offres publics et investisseurs cherchant performance environnementale (bénéfice client : conformité réglementaire et image RSE améliorée).
- Agilité et capacité à gérer chantiers complexes de taille moyenne: positionnement « prestataire complet et personnalisé » permet d’offrir des délais de réaction et des adaptations plus rapides que les très grands acteurs (bénéfice client : délais de livraison raccourcis et meilleure adaptation aux exigences locales).
- Accent sur l’expertise technique et la rétention de talents spécialisés: en renforçant équipes et équipement par le financement demandé, l’entreprise peut offrir une qualité d’exécution comparable aux grands acteurs tout en restant compétitive sur le prix pour les clients moyens (bénéfice client : rapport qualité/prix accru).
8. Conclusions opérationnelles et recommandations stratégiques (impacts pour la levée de fonds)
- Prioriser investissements qui augmentent le SOM ciblé: recrutement ciblé (chefs de projet, estimateurs), acquisition d’équipement pour réduire la dépendance aux sous‑traitants et déploiement d’outils VDC/BIM (gain de productivité et meilleure précision des offres). Ces actions soutiennent un objectif SOM réaliste de 0,05–0,15 % du SAM sur 3–5 ans (72–218 M CAD de revenus annuels potentiels).
- Cibler provinces à forte activité (Ontario, Québec, C.-B.) pour maximiser taux de conversion des offres : concentrer 60–70 % des efforts commerciaux sur ces marchés où se concentre >75 % de la valeur des permis.
- Développer offres durables / préfabrication: aligner le positionnement commercial sur la demande croissante de solutions bas carbone et modulaire afin d’obtenir primes compétitives dans les appels d’offres publics et pour promoteurs privés.
Sources principales consultées
Remarques finalisées
Les valeurs chiffrées retenues (TAM = 222,11 G CAD ; SAM ≈ 145,3 G CAD) proviennent de sources publiées et servent de base pour les calculs TAM/SAM/SOM. Les projections SOM sont des estimations opérationnelles construites sur la base des capacités actuelles et des objectifs de financement ; elles doivent être affinées avec le plan d’investissement détaillé (utilisation précise des fonds, calendrier de recrutement, cibles commerciales par province).
Analyse de la situation
1. Aperçu de l’industrie
Contexte général et chiffres clés
- Taille et trajectoire: le marché canadien de la construction est estimé à ≈ 222,11 G CAD en 2025, avec une croissance prévue de l’ordre de +3,2 % à +3,9 % à court/moyen terme. Ces paramètres signalent un marché large et en reprise après une période volatile (2020–2024).
- Segment bâtiment pertinent: la valeur des permis de construction « bâtiment » a atteint ≈ 145,3 G CAD en 2024, dont ≈ 52,5 G CAD pour le résidentiel et ≈ 36,6 G CAD pour le non‑résidentiel — indicateurs directs de la demande adressable pour les services de maîtrise d’œuvre et gestion de projets.
Les barrières à l’entrée
-
Besoin en capital et équipement: investissements initiaux élevés pour parc d’équipement et matériels spécialisés (excavatrices, grues, outillage de levage, flottes). Exemple : la capacité à répondre à lots de moyenne envergure exige des machines et moyens propres, sinon dépendance coûteuse aux sous‑traitants.
Mesure d’atténuation : acquisition ciblée d’équipement financée par la levée de fonds et location‑à‑long terme pour optimiser cash‑flow.
-
Exigences réglementaires et certifications: accès aux marchés publics conditionné par attestations, garanties (bid bonds, performance bonds) et antécédents techniques. Exemple : appels d’offres fédéraux/provinciaux favorisent acteurs avec références et certificats EHS/BIM/qualité ; sans ces éléments, le taux de conversion est faible.
Mesure d’atténuation : certification proactive (santé‑sécurité, ISO le cas échéant), constitution d’un historique via partenariats/subcontracting sur projets publics.
-
Main‑d’œuvre qualifiée: pénurie de spécialistes (chefs de projet expérimentés, estimateurs, chefs de chantier) augmente coût et délai d’embauche. Exemple : difficulté sectorielle à recruter électriciens et charpentiers qualifiés pour projets multifamiliaux.
Mesure d’atténuation : programmes RH (formation interne, partenariats écoles‑entreprise, rétention par packages compétitifs).
Les facteurs de différenciation (concrets)
- Offre intégrée et accompagnement sur mesure: gestion complète (préconstruction, coordination, suivi budgétaire, livraison) permet de proposer garanties de délais/coûts pour promoteurs et institutions, avantage pour appels DB/ECI. Exemple : capacité à proposer un service « clé en main » sur immeuble multifamilial réduit les interfaces et risques client.
- Orientation durable et matériaux innovants: positionnement sur matériaux bas‑carbone (mass timber) et optimisation du carbone incorporé ; avantage compétitif sur appels exigeant critères environnementaux (LEED/BOMA). Exemple : soumissions ciblées pour écoles ou bâtiments institutionnels où les critères E/S font la différence.
- Adoption de technologies de précontruction: utilisation projetée de BIM/VDC pour fiabiliser estimations et planning, réduisant surcoûts potentiels et amélioration du taux d’acceptation des offres. Exemple : déploiement d’outils digitaux pour préconstruction facilite la participation à appels intégrés (ECI/IPD).
- Agilité opérationnelle: capacité à gérer chantiers moyens et complexes avec délais de décision raccourcis, avantage face aux grands groupes qui perdent en réactivité.
Opportunités et menaces sectorielles (synthèse)
- Opportunités: forte demande multifamiliale (287 100 unités autorisées en 2024, multi‑familial en hausse de 22 900 unités), concentration géographique profitable (Ontario ≈ 38,8 %, Québec ≈ 20,3 %, C.-B. ≈ 18,4 %) pour cibler prospection; montée des appels favorisant solutions durables et DB/ECI.
- Menaces: forte concurrence de groupes nationaux disposant de backlogs et capacité financière (ex. Bird : CA ≈ 3,397 M CAD en 2024, backlog ≈ 3,7 G CAD), volatilité macro‑économique (taux d’intérêt, coûts matériaux) et pénurie de main‑d’œuvre pouvant peser sur marges.
2. Tendances clés du marché
Tendance 1 — Durabilité et construction bas‑carbone
- Contexte: renforcement des exigences environnementales (certifications LEED/BOMA, obligations d’évaluation du carbone incorporé) et préférence des donneurs d’ordres pour offres « vertes ».
- Impact marché: les appels publics et certains promoteurs privés intègrent désormais critères E/S dans la notation des soumissions, créant une prime compétitive pour prestataires durables.
- Impact sur l’entreprise: Struktura peut capitaliser en intégrant mass timber et métriques carbone dans ses offres, augmentant chances d’attribution sur projets institutionnels et de porter une valeur ajoutée différenciée.
Tendance 2 — Préfabrication et modularisation
- Contexte: pression sur délais et pénurie de main‑d’œuvre poussent l’industrie vers composants préfabriqués et modules en usine.
- Impact marché: réduction des temps de chantier, diminution des aléas météo et meilleure productivité ; nouveaux acteurs de supply chain à intégrer.
- Impact sur l’entreprise: opportunité d’offrir solutions modulaires ou de s’associer à fabricants de modules pour réduire coûts et délais, et améliorer marge et capacité de livraison.
Tendance 3 — Digitalisation : BIM / VDC / ECI
- Contexte: adoption élargie du BIM et des méthodes ECI/IPD pour maîtriser complexité et risques de coordination sur grands projets.
- Impact marché: amélioration de la précision d’estimation, diminution des reprises en chantier, accélération des cycles de préconstruction. Les grands acteurs (ex. EllisDon) en sont des fers de lance.
- Impact sur l’entreprise: investissement dans VDC/BIM permettra à Struktura d’augmenter taux de succès sur appels intégrés et de réduire surcoûts liés aux imprévus.
Tendance 4 — Pénurie de main‑d’œuvre et montée de la formation/automatisation
- Contexte: déficit persistent de main‑d’œuvre qualifiée, augmentation des coûts salariaux, et recours croissant à l’automatisation/outillage pour compenser.
- Impact marché: pression sur marges et nécessité d’investir en RH et productivité.
- Impact sur l’entreprise: Struktura devra structurer politique RH (formation interne, partenariats écoles, plans de carrière) et optimiser recours à la préfabrication/technologie pour limiter dépendance au marché du travail.
3. Analyse FFOM
Forces
- Que fait‑on bien ? L’entreprise fournit une gestion complète de projets (planification, coordination, suivi budgétaire) offrant une continuité du service depuis la conception jusqu’à la livraison, réduisant les interfaces clients et les risques de dérive.
- Aspects qui causent fierté: l’expertise technique et la polyvalence de l’équipe, ainsi que l’orientation vers l’innovation et matériaux durables (mass timber, optimisation carbone). Ces éléments sont perçus positivement par clients cherchant conformité environnementale et réduction des risques.
- Capacités qui aident à réussir: savoir‑faire en gestion de chantiers de taille moyenne/complexe, capacité d’accompagnement personnalisé et volonté d’intégrer BIM/VDC ; présence d’un directeur technique reconnu (Carl Lucier) renforce crédibilité technique.
- Feedback clients/personnel: retours clients valorisent l’accompagnement sur mesure et la rigueur dans le respect des délais. Le personnel souligne un environnement technique stimulant et des projets technologiquement avancés.
Faiblesses
- Aspects à travailler: dépendance à une main‑d’œuvre hautement qualifiée et difficulté de recrutement/rétention ; capacité actuelle d’équipement limitée, entraînant une dépendance tarifaire vis‑à‑vis de sous‑traitants.
- Facteurs de vulnérabilité: absence (ou niveau limité) de références significatives sur grands marchés publics nationaux et limites possibles en capacités de cautionnement/garanties pour très gros contrats.
- Frustrations clients/personnel: clients peuvent percevoir une moindre échelle de mobilisation comparée aux grands groupes pour lots multiples simultanés ; équipe ressent tension liée au recrutement et à la charge variable.
- Éléments internes à améliorer: structuration formelle des processus VDC/BIM, politique RH (formation et rétention), et renforcement du parc d’équipement pour réduire coût et délai liés à l’externalisation de travaux.
Opportunités
- Tendances créant opportunités: forte demande multifamiliale (287 100 unités autorisées, multi‑familial +22 900 en 2024) et concentration d’activité en Ontario/Québec/C.-B. (≈ 77 % des permis) pour cibler croissance commerciale.
- Changements technologiques exploitables: adoption de la préfabrication/modularisation et intégration BIM/VDC pour améliorer productivité et attractivité des offres DB/ECI.
- Politiques gouvernementales: appels d’offres publics de rénovation/infrastructure et critères E/S favorisent prestataires proposant solutions bas‑carbone et conformité environnementale.
- Changements sociaux: demande accrue des clients pour constructions durables et performantes énergétiquement ; opportunités court terme (contrats MSA avec institutions) et long terme (positionnement national sur bâtiments durables).
- Priorités opérationnelles recommandées: utiliser les fonds recherchés pour recrutement ciblé (chefs de projet, estimateurs), équipement, et intégration d’outils VDC/BIM afin d’atteindre un SOM visé (72–218 M CAD sur 3–5 ans).
Menaces
- Obstacles externes: concurrence intense de grandes entreprises disposant de capacités financières et backlog (ex. Bird, EllisDon, Pomerleau) pouvant écrémer opportunités et tirer les marges vers le bas.
- Tendances de marché à surveiller: volatilité des coûts matériaux et des taux d’intérêt, qui rendent les estimations plus risquées et peuvent affecter la profitabilité des contrats à prix fermes.
- Risque lié à la technologie: si Struktura tarde à intégrer BIM/VDC ou solutions de préfabrication, elle courra un désavantage compétitif sur la précision d’estimation et l’efficacité d’exécution.
- Risques RH et chaîne d’approvisionnement: pénurie de main‑d’œuvre qualifiée et perturbations des livraisons de matériaux critiques (bois d’ingénierie, aciers) peuvent retarder chantiers et générer surcoûts.
Conclusion opérationnelle synthétique (implications immédiates)
Pour convertir les forces en parts de marché mesurables, l’entreprise doit prioriser la levée de fonds vers :
- renforcement RH (recrutement/formation),
- acquisition ciblée d’équipement pour réduire sous‑traitance,
- déploiement VDC/BIM et certification durable.
Ces actions réduisent les barrières à l’accès aux marchés publics, augmentent la compétitivité sur appels exigeants E/S et renforcent la capacité à atteindre l’objectif SOM sur 3–5 ans.
Stratégie marketing
Objectifs commerciaux
Introduction
Struktura vise une croissance rentable et structurée en alignant ses objectifs commerciaux sur sa vision : devenir un prestataire national de référence pour les projets bâtimentaires intégrés, durables et techniquement complexes.
Les objectifs sont définis à court, moyen et long terme pour sécuriser la capacité opérationnelle, démontrer la performance sur marchés publics/privés et augmenter la part de marché obtenable (SOM). Ces cibles servent à prioriser les investissements en recrutement, équipement et digitalisation, et à mesurer la compétitivité face aux grands acteurs nationaux.
Objectifs commerciaux — Court terme (0–12 mois)
-
Atteindre 12–18 M CAD de chiffre d’affaires annuel en instruments de projet (objectifs combinés : contrats privés et lots de sous‑traitance) et sécuriser un backlog minimal de 6–9 M CAD.
Indicateurs: CA mensuel, backlog signé, taux d’exécution budget/délai.
-
Mettre en service la suite VDC/BIM et recruter 3 chefs de projet/estimateurs sénior pour augmenter le taux de conversion des propositions de 10 à 18 % en 12 mois.
Indicateurs: temps moyen de préparation d’offre, taux de win.
-
Obtenir au moins 1 qualification/agrément provincial pour marchés publics (ex. ATB/présélection) et une première MSA avec une société de gestion immobilière.
Indicateurs: dossiers d’agrément complétés, contrats cadres signés.
Objectifs commerciaux — Moyen terme (1–3 ans)
-
Atteindre un SOM opérationnel de ~0,05 % du SAM (≈ 72,65 M CAD/an) via expansion provinciale et renforcement des équipes ; objectif soutenu par un backlog récurrent de 18–30 M CAD.
Indicateurs: CA annuel, backlog 12 mois, part récurrente MSA.
-
Réduire le coût moyen de production chantier de 6–10 % grâce à l’intégration de préfabrication et d’équipements acquis, et améliorer la marge brute opérationnelle de 3–5 points.
Indicateurs: coût chantier/m², marge brute par projet.
-
Positionner une offre durable certifiable (au moins 3 projets candidats LEED/BOMA ou utilisation démontrable de mass timber) pour capter primes d’adjudication institutionnelles.
Indicateurs: % projets certifiables, primes gagnées.
Objectifs commerciaux — Long terme (3–5 ans)
-
Atteindre jusqu’à 0,15 % du SAM (~217,95 M CAD/an) dans le scénario de croissance soutenue : diversification provinciale (présence consolidée en ON/QC/CB) et portefeuille clients composé d’institutions publiques et grands promoteurs.
Indicateurs: CA consolidé, part de marché provinciale.
-
Devenir fournisseur privilégié (MSA) auprès d’au moins 5 sociétés de gestion immobilière et de 3 organismes publics régionaux, générant >40 % du chiffre d’affaires récurrent.
Indicateurs: nombre de MSA, part CA récurrent.
-
Atteindre un ratio EBITDA ajusté comparable aux pairs (objectif 6–8 %), via optimisation opérationnelle, tarification axée valeur et économies d’échelle.
Indicateurs: EBITDA ajusté, productivité par employé.
Segmentation, ciblage et positionnement
Introduction générale
La segmentation, le ciblage et le positionnement permettent à Struktura de concentrer ses ressources commerciales sur les clients à plus forte valeur et d’adapter l’offre technique et commerciale aux attentes spécifiques de chaque segment.
Cette approche optimise le taux de conversion des offres, renforce la pertinence des propositions (durabilité, BIM, préfabrication) et différencie l’entreprise face aux grands concurrents nationaux.
Segmentation
Introduction
La segmentation découpe le marché en groupes homogènes afin d’adapter les offres (scope, valeur ajoutée, modalités contractuelles). En construction, une segmentation pragmatique facilite la priorisation des appels d’offres, l’allocation des équipes projet et la préparation des dossiers de qualification.
Segment 1 — Sociétés de gestion immobilière (maintenance & transformation)
- Besoins: 1) interventions rapides et planifiées pour maintenance et rénovation, 2) optimisation du coût total de propriété et minimisation des interruptions locatives, 3) solutions conformes aux exigences RSE et d’efficacité énergétique.
- Démographie: entreprises privées de taille moyenne à grande, gestion de portefeuilles multi‑immeubles situés majoritairement en zones urbaines (ON/QC/CB).
- Comportements d'achat: préfèrent fournisseurs avec références locales et MSA; décisions influencées par preuve de performance (délais, coût, satisfaction locataire); sollicitent démonstrations de méthodes (BIM, phasage).
Segment 2 — Institutions publiques et organisations (écoles, centres communautaires, bâtiments publics)
- Besoins: 1) conformité réglementaire et transparence budgétaire, 2) solutions durables et traçabilité du carbone incorporé, 3) livraisons sûres et garanties sur délais/coûts.
- Démographie: organismes gouvernementaux et parapublics à budgets élevés, cycles d’achat centralisés, exigences de qualification provinciale/fédérale.
- Comportements d'achat: processus d’appel d’offres structurés (DBF/IPD), valorisation des certifications (LEED), décisions longues mais contrats de grande valeur et visibilité.
Segment 3 — Promoteurs immobiliers résidentiels (nouveau développement, multifamilial)
- Besoins: 1) maîtrise des coûts et respect des calendriers de livraison, 2) capacité à coordonner multiples sous‑traitants et concepteurs, 3) solutions modulaires/prefab pour accélérer la mise sur le marché.
- Démographie: promoteurs locaux et régionaux (taille petite à moyenne), forte présence en zones métropolitaines (GTA, Montréal, Vancouver), sensibilité aux cycles du marché immobilier.
- Comportements d'achat: cherchent partenariat en préconstruction (valorisent estimateurs précis, VDC/BIM), décisions basées sur références d’achèvement, favorisent fournisseurs qui réduisent risques de retard.
Ciblage
Introduction
Le ciblage vise à concentrer les ressources commerciales sur les segments offrant le meilleur ratio potentiel de revenus/effort. En priorisant, Struktura maximise le retour sur investissement commercial et accélère la constitution d’un backlog récurrent.
Segments prioritaires choisis
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Institutions publiques et organisations
Pourquoi prioritaire: contrats à ticket élevé, forte sensibilité à la durabilité (alignement sur l’offre mass timber/LEED) et potentiel de MSA/contrats pluriannuels garantissant visibilité de charge.
Stratégie d'approche (2–3 actions clés):
- Préparer et déposer dossiers de qualification provinciale/fédérale (présélection DBF/IPD) et cibler appels d’offres prioritaires en ON/QC/CB.
- Déployer études pilotes durables (ex. usage mass timber sur un projet public) et produire cas d’usage chiffrés pour démontrer réduction d’émissions et gains de calendrier.
- Engager des partenariats avec bureaux d’ingénierie locaux pour co‑soumission sur appels à IPD/ECI.
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Sociétés de gestion immobilière
Pourquoi prioritaire: source de contrats récurrents et de transformations à marge stable; opportunité de MSA et interventions rapides à forte valeur perçue.
Stratégie d'approche (2–3 actions clés):
- Lancer une campagne commerciale ciblée (90 jours) auprès des 50 principales sociétés de gestion des régions ON/QC/CB, combinant rendez‑vous BD et démonstrations BIM/plan de phasage.
- Proposer offres MSA pilotes avec SLAs (délais, coûts) et conditions flexibles pour premiers 12 mois afin de démontrer réduction des coûts d’exploitation.
- Produire études de cas et témoignages clients démontrant interventions rapides et réduction des interruptions locatives.
Positionnement
Introduction
Le positionnement permet à Struktura de se différencier clairement sur le marché en valorisant son offre technique, sa capacité d’exécution et son orientation durable. Un positionnement clair facilite la sélection par les donneurs d’ordres et justifie une tarification axée valeur.
Proposition de valeur unique
Struktura fournit une gestion complète de projets bâtimentaires alliant expertise technique pointue, solutions durables (mass timber, optimisation carbone) et agilité d’exécution, offrant aux clients garanties de coût, délais et qualité avec une approche personnalisée pour chaque chantier.
Comment Struktura se positionne sur le marché
Positionnement synthétique : « Prestataire complet et personnalisé, spécialisé en projets bâtimentaires durables et techniquement complexes, offrant une exécution rapide et des solutions à valeur ajoutée. »
Principaux avantages concurrentiels
- Approche personnalisée: chaque projet démarre par un diagnostic détaillé et un plan de préconstruction personnalisé (planning, phasage, gestion des parties prenantes) ; propositions calibrées au risque client (SLA, garanties).
- Innovation technologique: déploiement systématique de VDC/BIM pour la préconstruction et la coordination, intégration prévue de préfabrication/modularisation et utilisation ciblée de mass timber pour réduire délais et émissions.
- Expertise de l'équipe: direction technique reconnue (Carl Lucier) et équipe composée de chefs de projet et estimateurs expérimentés capables de gérer chantiers multifamiliaux et institutionnels complexes ; priorisation de recrutements seniors dans le plan de financement.
- Flexibilité des services: modèles contractuels adaptables (MSA, DBF, lots fermés), options de tarification modulaires et capacité à mobiliser équipes ou équipement à la demande, réduisant le recours aux sous‑traitants externes.
Exemples concrets de communication des avantages au marché
- Publications de cas d’études chiffrées (ex. gains de calendrier, économies produites via préfabrication) distribuées lors d’appels d’offres et sur le site commercial.
- Témoignages clients et listes de références intégrées aux dossiers de qualification : mise en avant de livraisons sans dépassement de délais et de projets durables candidats LEED.
- Démonstrations BIM/VDC en réunion de préqualification et vidéos de chantier montrant phasage et coordination.
- Présence ciblée sur panels et salons provinciaux (ON/QC/CB) et webinaires techniques sur mass timber et préfabrication pour capter décideurs publics et gestionnaires immobiliers.
Cette stratégie marketing s’appuie sur la priorisation géographique (60–70 % d’efforts commerciaux sur ON/QC/CB), les axes d’investissement identifiés (recrutement, équipement, VDC/BIM, préfabrication) et les objectifs SOM chiffrés.
Les prochaines étapes recommandées : construction d’un plan commercial trimestriel par province, production des supports BIM/cas d’études et calendrier de candidatures aux préqualifications publiques.
Stratégie de vente
Processus de vente
Étape 1 — Prospection ciblée et qualification (lead generation)
La prospection débute par une segmentation géographique et par client : priorité aux provinces Ontario, Québec et Colombie‑Britannique, où se concentre la majorité de la valeur des permis (cibles commerciales représentant >75 % de l’activité bâtimentaire).
- Canaux : démarchage direct auprès de gestionnaires immobiliers, responsables d’approvisionnement publics, promoteurs résidentiels, participation à appels d’offres, et partenariats locaux pour la préfabrication.
- Qualification des leads : taille du projet (montant estimé), échéance, exigence durable (LEED/mass timber) et compatibilité contractuelle (DB/MPA).
- Scoring : priorisation des opportunités alignées avec la capacité actuelle et le plan d’extension (SOM 72–218 M CAD).
Étape 2 — Préconstruction et proposition à valeur ajoutée
Une fois qualifié, le prospect entre en phase de préconstruction menée par une équipe pluridisciplinaire (estimateurs, VDC/BIM, responsables durable).
Struktura livre une proposition détaillée comprenant étude de constructibilité, phasage, alternatives préfabriquées, estimation budgétaire avec scénarios (coût moyen, GM, options bas‑carbone) et plan de réduction des risques.
L’utilisation de modèles BIM/VDC permet d’illustrer les bénéfices (réduction des conflits, délais raccourcis) et d’offrir variantes tarifaires (prix forfaitaire, GMP, coût majoré pour solutions mass timber). Cette étape vise un taux de transformation élevé grâce à la démonstration tangible de valeur et de maîtrise technique.
Étape 3 — Négociation contractuelle et sécurisation (tenders & public procurement)
Struktura adopte une approche adaptée au type d’acheteur : MSA et contrats cadres pour gestionnaires immobiliers; DB/DBF/IPD pour promoteurs et institutions; conformité stricte aux procédures publiques (pré‑qualification, garanties, attestations).
La négociation porte sur prix, délais, garanties (bonding), répartition des risques et clauses de variations. L’entreprise met en avant son expertise en durabilité et préfabrication pour capter des points d’évaluation non‑purement prix.
Le rôle du directeur technique (références techniques) est activé pour fournir assurances techniques et références sur projets comparables, réduisant ainsi les barrières à l’attribution, notamment pour marchés publics.
Étape 4 — Mobilisation, exécution et rétention client (onboarding → upsell)
Après signature, Struktura déploie un plan de mobilisation : équipe projet dédiée, calendrier détaillé, plan qualité‑sécurité, et tableau de bord KPI partagé via plateforme VDC.
La relation client est gérée par un responsable de compte pour assurer reporting hebdomadaire (coût, calendrier, qualité) et gestion proactive des variations. Objectifs : livraison dans les tolérances contractuelles, captation de références et opportunités de maintenance/rénovation.
Des revues post‑livraison visent à formaliser études de cas et MSA supplémentaires. La rétention est mesurée par taux de réachat et valeur à vie client (LTV), contribuant à l’atteinte du SOM visé.
Stratégies produit, prix, distribution et publicité
Stratégie produit
L’offre combine gestion complète de projets bâtimentaires (résidentiel, commercial, industriel) avec préconstruction, coordination d’intervenants et exécution.
- Caractéristiques distinctives: intégration BIM/VDC, options de préfabrication/modulaire, expertise mass timber et reporting carbone, et accompagnement sur mesure.
- Avantages clients: réduction des délais de chantier, meilleure maîtrise budgétaire, conformité E/S, et image RSE renforcée.
- Positionnement: prestataire national agile offrant qualité technique comparable aux grands acteurs mais avec réactivité supérieure et tarification compétitive sur les projets de taille moyenne.
La stratégie de commercialisation repose sur démonstrations techniques, études de cas chiffrées et offres personnalisées selon segment client.
Stratégie de prix
La tarification s’appuie sur une approche mixte : valeur + coût + marché.
Facteurs déterminants : coûts directs (main‑d’œuvre spécialisée, matériaux durables, équipement), frais d’accès aux marchés publics (garanties, certifications), complexité technique (BIM, préfabrication), risque projet (site, logistique) et positionnement concurrentiel.
- Offres forfaitaires compétitives pour projets standard de taille moyenne.
- GMP/Cost‑plus pour projets complexes où l’on partage la transparence des coûts.
- Modèles à prime pour solutions bas carbone (mass timber, certification LEED) justifiées par économies de cycle de vie et score RFP.
Pour se différencier, l’entreprise applique une stratégie de « valeur démontrée » : prix légèrement supérieurs pour options durables avec ROI chiffré, et remises volume/MSA pour clients récurrents.
Sur appels d’offres publics, la tactique combine conformité au critère « meilleur rapport qualité‑prix » et optimisation des coûts d’offre via VDC pour réduire l’incertitude. La gestion des variations et des change orders est formalisée (tarifs horaires, barèmes matériaux) pour préserver marge.
L’objectif tarifaire est d’améliorer la marge opérationnelle via internalisation d’équipements et formation, soutenant le plan SOM 3–5 ans.
Stratégie de distribution
La distribution des services repose sur canaux directs et partenariats régionaux.
- Canaux principaux : forces de vente terrain (équipes BD basées en Ontario, Québec, C.-B.), plate‑forme digitale (site, modèles BIM interactifs), participation à appels d’offres publics et réseaux de promoteurs/gestionnaires immobiliers.
- Implantation : développement de bureaux satellites dans les zones métropolitaines prioritaires (GTA, Montréal, Vancouver) pour réduire délai de réponse et faciliter mobilité des équipes.
- Logistique et gestion des stocks : équipement d’échafaudage, machines de préfabrication et composants modulaires — mix propriétaire‑location pour optimiser CAPEX, avec ERP centralisé pour la gestion des actifs, calendrier de maintenance et validation des disponibilités avant soumission.
- Préfabrication : alliances avec usines locales ou investissement dans une cellule de production modulaire selon ROI; composants stockés dans hubs régionaux pour réduire lead time.
- Chaîne d’approvisionnement : plans de continuité (multiples fournisseurs pour mass timber, matériaux critiques) et KPI (taux de service, délai logistique).
Cette structure permet une couverture nationale tout en concentrant 60–70 % des efforts commerciaux sur provinces à forte activité.
Stratégie publicitaire — tactiques
Tactique 1 — Marketing compte‑cible (ABM) pour gestionnaires immobiliers et promoteurs
- Cible: sociétés de gestion immobilière, promoteurs résidentiels et responsables d’achats institutionnels.
- Mise en œuvre: campagnes ABM qui combinent prospection directe, envoi de dossiers techniques sur projets similaires, et rencontres de qualification en présentiel.
- Message: « Gestion intégrée, livrable durable et maîtrise budgétaire ».
- Objectifs: obtenir rendez‑vous qualifiés, augmenter le taux d’entrée en préconstruction de 20 % la première année et convertir 15 % des rendez‑vous en offres.
- Mesures: nombre de rendez‑vous, taux de conversion lead→proposition, taux de closing.
- Mise en œuvre opérationnelle: bases de données segmentées, séquences e‑mail personnalisées, team BD dédié et suivi CRM hebdomadaire.
Tactique 2 — Contenu technique et leadership d’opinion (webinars, livres blancs)
- Objectif: produire et distribuer contenu technique (whitepapers sur mass timber, cas d’usage BIM/VDC, études de réduction carbone) pour démontrer expertise.
- Message: preuve chiffrée d’économie de temps et de coût, conformité RSE et méthode d’exécution intégrée.
- Mesures: téléchargements, inscriptions aux webinars, read‑through rate, et taux de conversion en RDV commerciaux.
- Mise en œuvre: calendrier trimestriel, co‑branding avec partenaires industriels, diffusion via LinkedIn et newsletters sectorielles, suivi via marketing automation.
Tactique 3 — Visibilité sur marchés publics et qualification pré‑offre
- Objectif: investir dans la présence sur plateformes d’approvisionnement (MERX, SEAO, autres portails provinciaux) et dans la qualification pré‑offre (pré‑qualification, certifications, attestations).
- Message: « Fournisseur qualifié pour DBF/IPD et projets publics exigeants ».
- Objectifs chiffrés: augmenter le ratio d’invitation à soumissionner et améliorer le taux de réussite sur offres publiques de 10–15 % en 3 ans.
- Mesures: nombre d’invitations reçues, taux d’attribution, valeur moyenne des contrats remportés.
- Mise en œuvre: équipe dédiée aux marchés publics, préparation standardisée de dossier, lobbying technique et partenariat avec firmes d’ingénierie locales.
Tactique 4 — Marketing régional digital + relations de terrain
- Stratégie: combiner SEO/SEA ciblés provincialement (GTA, Montréal, Vancouver) avec présence terrain (salons locaux, visites de chantier pour clients potentiels).
- Messages clés: « Réactivité régionale », « Solutions durables et préfabriquées », « Références locales ».
- Objectifs: réduire coût d’acquisition client (CAC), améliorer qualité des leads et générer 40 % des leads entrants via digital.
- Mesures: trafic web régional, taux de conversion landing pages, CAC, et leads qualifiés offline.
- Mise en œuvre: campagnes localisées, retargeting, open days sur chantiers, documentation traduite FR/EN, et suivi analytique mensuel.
Chaque tactique inclut KPI clairs, cycles de reporting mensuels et un plan d’exécution avec responsable dédié pour assurer l’alignement entre l’effort commercial et l’objectif de croissance (SOM 3–5 ans).
Opérations
Activités clés
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1) Gestion complète de projets
Planification détaillée, coordination des intervenants et suivi budgétaire constituent l’activité centrale. L’équipe dirigeante organise les phases préconstruction, production et livraison en utilisant des outils BIM/VDC pour diminuer les risques et optimiser les coûts.
Les étapes comprennent évaluation du cahier des charges, estimation, obtention de permis, mobilisation d’équipes, approvisionnement en matériaux durables (mass timber lorsque pertinent), supervision journalière du chantier et livraison avec remise des documents d’exploitation.
La gestion intègre contrôles sécurité, gestion des sous‑traitants et respect des échéances, avec rapports hebdomadaires au client et indicateurs KPI pour garantir qualité, conformité réglementaire et maîtrise des coûts sur projets résidentiels, commerciaux et institutionnels.
Objectif clé: livrer conforme, dans budget et délais.
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2) Approvisionnement et gestion des matériaux durables
L’entreprise privilégie achats stratégiques de matériaux bas carbone, mass timber et composants préfabriqués pour réduire les délais et l’empreinte carbone. Le processus inclut qualification de fournisseurs, négociation de contrats cadres, planification logistique selon phasage chantier et stockage sécurisé sur sites.
Des procédures d’inspection à la réception, tests de conformité et traçabilité des lots garantissent conformité aux certifications (LEED, BOMA) et exigences clients publics. L’approche réduit dépendance à la sous‑traitance pour composants critiques et permet optimiser marges.
Le service achats collabore étroitement avec estimation et planification pour synchroniser livraisons JIT et minimiser immobilisations et déchets.
Objectif: établir trois contrats cadres provinciaux prioritaires sur vingt‑quatre mois et réduire coûts.
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3) Mobilisation et développement des compétences
Reconnaissant la pénurie de main‑d’œuvre qualifiée, l’entreprise déploie un plan RH structuré : recrutement ciblé de chefs de projet, estimateurs et contremaîtres, programmes d’intégration, parcours de formation interne et partenariats avec centres de formation technique.
Les actions comprennent évaluations régulières des compétences, plans de carrière, primes de rétention et binôme mentor‑apprenti sur chantiers pour accélérer montée en compétences. Ce dispositif vise réduire turnover, sécuriser expertise sur projets multifamiliaux et institutionnels et maintenir productivité.
Le renforcement du pipeline RH est aligné sur l’objectif SOM et calendrier d’expansion provinciale, avec indicateurs de performance pour suivi du temps moyen d’embauche et taux de complétion des formations mesurés trimestriellement par rapport aux objectifs.
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4) Digitalisation et préconstruction (BIM/VDC)
L’intégration systématique du BIM et du VDC est utilisée pour réduire imprévus et optimiser planification, quantités et coûts. Le processus inclut modélisation 3D dès l’appel d’offres, réunions ECI avec parties prenantes, détection de conflits, simulation séquences de construction et production de livrables numériques exploités en chantier.
L’investissement en licences, formation VDC et postes de coordination numérique permet améliorer précision des estimations et raccourcir cycles de préconstruction. Les équipes combinent données terrain et maquettes pour ajuster planification JIT, diminuer rebuts et faciliter validation client.
Objectif opérationnel: réduire variations de coûts sur chantier de 5–8% par projet type. Mesure via indicateurs VDC et retour d’expérience post‑livraison chaque projet pour ajustement continu.
Indicateurs de performance clés (KPIs)
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Taux de respect des délais
Définition: (projets livrés dans le délai acceptable ÷ total projets livrés) ×100.
Importance: indicateur clé pour réputation, pénalités et sélection sur appels d’offres publics.
Collecte: plannings Gantt centralisés, rapports quotidiens de chantier, clôture administrative ; consolidation mensuelle par bureau de projets.
Cible initiale: 85 % sous 36 mois.
Suivi: reporting trimestriel, analyse des écarts et plans correctifs avec primes incitatives liées aux résultats des chefs de projet et partage des leçons apprises annuellement publiées.
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Taux d’utilisation des équipements
Définition: (heures machine productives ÷ heures machine disponibles) ×100.
Importance: réduit coût de location, soutient marge opérationnelle et justifie investissements en équipement durable.
Collecte: relevés journaliers des chantiers, télémétrie intégrée sur équipements majeurs, et rapprochement mensuel dans ERP.
Cible initiale: 65–75 % d’utilisation moyenne sur 24 mois.
Actions: planification centralisée des rotations, maintenance préventive et optimisation logistique pour minimiser inutilisation et délais d’immobilisation.
Suivi: trimestriel et ajustements budgétaires sur base mensuelle.
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Marge opérationnelle par projet
Définition: (EBITDA projet ÷ CA projet) ×100.
Importance: suit l’impact des achats, productivité chantier et efficience des équipes ; objectif d’amélioration via acquisitions d’équipement et réduction sous‑traitance.
Collecte: clôtures comptables mensuelles, analyse coûts directs et indirects par projet et rapprochement avec reports chantier.
Cible à moyen terme: atteindre marge opérationnelle ajustée de 6–8 % sur portefeuille d’ici 36–60 mois.
Utilisation: guider décisions d’investissement et tarification des prochaines offres commerciales et contractuelles.
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Taux de satisfaction client (NPS)
Définition: score Net Promoter Score calculé selon réponses clients (promoteurs — détracteurs).
Importance: influence renouvellement, MSAs et accès appels publics ; indicateur de qualité perçue et référence pour expansion provinciale.
Collecte: questionnaire structuré en ligne, entretiens de clôture projet et compilation semestrielle ; catégorisation par segment client (gestion immobilière, institutions, promoteurs).
Objectif: atteindre NPS ≥ 35 sous 24 mois.
Usage: adapter services, formations et processus qualité selon retours clients pour améliorer taux de rétention.
Contrôles qualité
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1) Inspections à la réception et essais de conformité
Chaque lot livré fait l’objet d’une inspection documentée avec checklist technique, tests matériels (résistance, humidité, fixation) et validation des certificats fournisseurs. Les non‑conformités déclenchent fiches CAR et plan d’action corrective.
Les résultats sont archivés dans ERP qualité et revus mensuellement par le comité technique pour garantir conformité aux certifications LEED/BOMA et spécifications contractuelles.
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2) Contrôles qualité journaliers en chantier
Contremaîtres réalisent inspections quotidiennes selon plan qualité: conformité exécution, sécurité, positionnement des éléments préfabriqués et respect des tolérances. Observations saisies sur tablette et remontées au bureau projets en temps réel.
Non‑conformités urgentes entraînent suspension des travaux sur zone affectée jusqu’à correction validée par ingénierie. Rapports consolidés hebdomadaires alimentent tableaux de bord qualité.
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3) Audits qualité périodiques et gestion des certifications
Comité qualité réalise audits trimestriels internes et audits externes annuels pour maintenir conformités LEED/BOMA et exigences publiques. Processus inclut revue documentaire, visites de chantier, vérification des fiches CAR et entretiens RH sur compétences.
Plan d’action issu d’audit comporte responsables et échéances. Respect des recommandations conditionne éligibilité à certains appels d’offres publics et primes d’assurance chantier.
Plan d'implémentation
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Phase 1 — Renforcement RH et recrutement
Objectifs: Recruter chefs de projet, estimateurs et contremaîtres prioritaires pour Ontario, Québec et C.-B.; déployer programme d’intégration et modules VDC; établir KPIs RH et targets trimestriels.
Durée: 0–6 mois.
Ressources: budget recrutement, partenariats écoles, recruteur externe et équipe RH interne dédiée.
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Phase 2 — Équipement et achats
Objectifs: Acquisition ciblée d’équipements critiques pour réduire location, négociation de contrats cadres provinciaux avec fournisseurs durables, mise en place de télémétrie.
Durée: 3–12 mois.
Ressources: fonds d’investissement demandés, équipe achats dédiée, plan logistique et entrepôt régional pour mobilité interprovinces sites opérationnels.
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Phase 3 — Digitalisation et VDC
Objectifs: Déploiement licences BIM/VDC, formation coordinateurs numériques, intégration ERP et procédures ECI pour offres design‑build. Pilotes sur deux projets multifamiliaux et un institutionnel.
Durée: 2–9 mois.
Ressources: budget licences, prestataires VDC, formateurs et chef de transformation numérique pour évaluation des gains.
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Phase 4 — Commercialisation et marchés publics
Objectifs: Cibler Ontario, Québec, C.-B. ; former équipe commerciale, préparer dossiers de qualification pour appels publics (IPD/DBF), établir MSA avec promoteurs privés.
Durée: 6–18 mois.
Ressources: budget marketing, responsable comptes clés, consultants en marchés publics et dossier assurance‑performance et juridique.
Stratégie technologique
Sélection technologique
BIM/VDC
BIM/VDC (modélisation des informations du bâtiment et Virtual Design & Construction) servira de colonne vertébrale numérique pour la planification, la coordination et la livraison. Struktura utilisera des modèles 3D fédérés, clash detection, planning 4D et quantification 5D pour réduire risques, accélérer la préconstruction et améliorer précision des offres.
- Avantage: réduction des reprises et optimisation des coûts.
- Limite: investissement initial logiciel et montée en compétence des équipes.
- Nécessite: gouvernance donnée et workflows normalisés interprovinciaux.
Systèmes de préfabrication et modularisation
Les systèmes de préfabrication et modularisation combinés à une cellule digitale de fabrication permettront de pré-assembler composants hors-site, réduire durée chantier et dépendance à la main-d’œuvre qualifiée. Struktura adoptera ateliers partenaires et équipement CNC pour panneaux, modules sanitaires et façades préfabriquées.
- Avantage: productivité accrue, meilleure qualité et réduction des aléas météo.
- Limite: logistique et coûts initiaux d’investissement dans usinage et transport ainsi que nécessité de standardisation des modules et certifications.
Matériaux bas carbone et suivi du carbone
Matériaux bas carbone (mass timber) et plateformes de suivi du carbone incorporé seront intégrés aux offres pour répondre aux appels d’offres verts. Struktura développera procédures d’approvisionnement, partenariats avec scieries certifiées et intégration d’outils LCA pour quantifier émissions et coûts.
- Avantage: différenciation sur marchés publics et primes RSE.
- Limite: approvisionnement régional variable, formation technique spécifique et coûts initiaux pour validations structurales et systèmes de traçabilité.
- Nécessite: collaboration avec bureaux d’ingénierie et essais en usine.
Contribution technologique attendue
Les technologies choisies — BIM/VDC, préfabrication industrielle et solutions bas carbone avec suivi LCA — visent à transformer la productivité, la compétitivité et la capacité contractuelle de l’entreprise.
À court terme, l’intégration du BIM/VDC diminuera les coûts de conception et les reprises en réduisant les erreurs (cible : réduire de 15–25 % les demandes de changement), permettant d’aligner estimations et marges. La préfabrication réduira les durées de chantier de 20–40 % sur projets types multifamiliaux et diminuera la dépendance aux sous‑traitants spécialisés.
Les matériaux bas carbone accroîtront les chances de succès sur appels d’offres publics sensibles à la performance environnementale et ouvriront des segments à prime RSE. Collectivement, ces leviers soutiennent l’objectif SOM en augmentant le taux de conversion des offres, en améliorant marge opérationnelle et en facilitant l’expansion interprovinciale.
Inconvénients: coûts initiaux d’acquisition, formation des équipes et complexité logistique.
Mitigation: phasage des investissements, partenariats industriels et formation pilotée par le directeur technique pour assurer montée en compétence continue et retour sur investissement sur 24–36 mois.
Des indicateurs clairs (Taux de conversion, Délai de livraison, Taux de réclamation, Marge par projet) seront suivis trimestriellement et alignés avec les objectifs financiers définis par la direction et validés par le conseil stratégique.
Exigences technologiques
- Logiciels et licences: Revit, Navisworks/Autodesk Construction Cloud (coordination 4D/5D), plateforme BIM cloud collaborative (partage modèles, gestion des versions), logiciel LCA (One Click LCA ou équivalent), ERP/PM (Procore, Viewpoint ou équivalent) et CRM sectoriel.
- Infrastructure IT: serveurs cloud sécurisés, connexion haut débit pour chantiers, tablettes/terminaux terrain, sauvegarde et plans de continuité, gestion des accès et conformité à la politique sécurité.
- Équipements industriels: accès à un atelier CNC ou partenariat contractuel, outillage de préfabrication, camions spéciaux pour modules, équipement de levage et contrôle qualité en usine.
- Ressources humaines: recrutement d’un BIM Manager, 2 coordinateurs VDC, responsable production modulaire, ingénieur industriel, responsable durabilité (certifications LEED/BOMA), responsables commerciaux interprovinciaux; formation interne (programmes de 8–12 semaines).
- Processus et gouvernance: standards Revit/IFC, protocoles échange de données, SLA fournisseurs, registre actifs numériques, procédures QA/QC, politique d’approvisionnement responsable.
- Budget initial estimé: licences & formation CAD 150–250 k CAD, pilotage préfabrication & équipement partiel 600–1 200 k CAD, intégration LCA 50–100 k CAD (à affiner dans plan d’investissement).
- Partenariats: scieries certifiées mass timber, ateliers de préfabrication régionaux, cabinets LCA et intégrateurs BIM/VDC.
Mise en œuvre technologique
Étapes principales et délais estimés :
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Gouvernance et planification (0–3 mois): création comité technologique (présidé par le directeur technique), définition feuille de route 36 mois, budget pilote et KPI.
Ressources: direction, CFO, consultant BIM initial.
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Pilote BIM/VDC (0–9 mois): déploiement sur deux projets pilotes (multifamilial et institutionnel), recrutement BIM Manager, licences & templates.
Ressources: licences, formation, consultant VDC externe.
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Préfabrication pilote (6–18 mois): contractualisation atelier régional, investissement CNC partiel ou location, test logistique sur projet Ontario.
Ressources: capital équipement, responsable production modulaire.
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Intégration mass timber & LCA (6–24 mois): accords fournisseurs certifiés, implémentation logiciel LCA, inclusion dans offres 5D.
Ressources: responsable durabilité, budget certifications.
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Scale-up interprovincial (12–36 mois): extension capacités ateliers, recrutement commercial régional, standardisation workflows.
Ressources: levée de fonds, formation continue, IT scale.
Livrables, jalons et KPIs précisés par trimestre; contrôles qualité et audits annuels. Gouvernance par comité, reporting mensuel au conseil.
Gestion technologique
- Gouvernance: comité technologique supervisant feuille de route, budget et KPIs ; pilotage assuré par le directeur technique avec reporting financier trimestriel au CFO et rapport opérationnel à la direction.
- Processus opérationnels: gestion des versions BIM, validation IFC, registre des actifs numériques, procédures QA/QC en usine et chantier, SLA fournisseurs et matrice responsabilités.
- Maintenance et support: contrats de maintenance pour licences, plan de renouvellement matériel et mise à jour des templates ; hotline interne pour incidents VDC.
- Sécurité et conformité: politiques accès, chiffrement données, sauvegardes régulières, conformité aux exigences provinciales pour marchés publics (preuves numériques, certifications).
- Amélioration continue: revues post-projet (lessons learned), KPIs (réduction reprises, précision estimation, durée chantier), formations récurrentes et plan de montée en compétences sous responsabilité du directeur technique.
Stratégie numérique
Étape 1 — Gouvernance et feuille de route numérique
Mettre en place un comité de gouvernance technologique présidé par le directeur technique et le directeur financier afin de piloter priorités, budget et KPIs. La feuille de route sur 36 mois devra définir livrables par trimestre, pilotes, outils standards (Revit, Navisworks, plateforme PM), exigences de sécurité et plan de formation.
Le comité validera partenariats industriels, supervisera l’intégration interprovinciale et assurera reporting mensuel vers le conseil pour suivre ROI, adoption et risques opérationnels. Il établira des processus de gestion des changements numériques, des standards d’échange IFC, un registre des actifs numériques et des accords SLA fournisseurs.
Des revues trimestrielles mesureront adoption, productivité chantier et économies attendues pour orienter investissement et priorités opérationnelles.
Étape 2 — Déploiement BIM/VDC et montée en compétences
Lancer un pilote BIM sur deux projets types (un multifamilial et un institutionnel) en 6–9 mois pour valider workflows 4D/5D et processus de coordination. Recruter un BIM Manager et deux coordinateurs VDC, établir standards Revit/IFC et templates coûts.
Former chefs de projet, estimateurs et conducteurs de travaux via programme interne de 12 semaines combinant ateliers pratiques et mentoring. Mesurer indicateurs: nombre de clashes résolus en préconception, précision estimation (% d’écart), durée préconstruction.
Étendre la plateforme cloud pour collaboration fournisseurs et sous‑traitants et intégrer outils de contrôle qualité sur tablettes chantier. Un budget pilote et accords SLA seront définis ; ROI attendu dans 12–18 mois sur réduction des reprises et gains de productivité.
Étape 3 — Industrialisation modulaire et chaîne d’approvisionnement numérique
Construire ou contractualiser un atelier régional connecté numériquement au BIM pour produire éléments modulaires standardisés. Intégrer ERP manufacturing léger et outils de planification pour suivre temps cycle, qualité et traçabilité matériaux.
Piloter logistique lot par lot (flux usine/chantier) et optimiser séquences de montage via planning 4D. Mettre en place interface entre ERP atelier, plateforme BIM et CRM pour générer offres packagées, fiches techniques et documents RFP automatisés.
Recruter responsable production modulaire et ingénieur industriel, définir indicateurs (coût unitaire, délai production, taux de rebut). Objectif : réduction coûts chantier et montée en capacité interprovinciale en 12–24 mois tout en garantissant conformité réglementaire et qualité.
Étape 4 — Intégration durabilité numérique et preuves RSE
Déployer solution LCA intégrée au flux BIM/estimations pour calculer carbone incorporé et options technico-économiques par variante. Alimenter offres 5D avec empreinte carbone et scénarios coûts/bénéfices afin d’optimiser chances en appels d’offres publics.
Créer tableaux de bord KPI durabilité (kgCO2e/m², pourcentage matériaux certifiés) et automatiser rapports de conformité (LEED, BOMA). Établir partenariats avec scieries certifiées et cabinets LCA pour audit indépendant.
Former l’équipe commerciale à valoriser bénéfices environnementaux et primes RSE. Cette intégration rendra les propositions plus compétitives sur marchés publics et auprès d’investisseurs institutionnels sensibles à l’impact carbone.
Étape 5 — Digital CRM, analytics et expansion commerciale
Déployer un CRM sectoriel structuré par province et segment client (gestion pipelines, MSAs, appels d’offres) et le connecter au BIM/VDC et aux outils LCA pour générer offres packagées et preuves numériques automatiquement.
Utiliser analytics pour prioriser opportunités selon probabilité conversion, marge projetée et exigences RSE ; automatiser alertes pour renouvellement garanties et préqualification marchés publics. Mettre en place contenus techniques (dossiers BIM exemplaires, études de cas durables) et campagnes ciblées pour GTA, Montréal et Vancouver.
Recruter un responsable commercial interprovincial ; objectif d’augmenter le pipeline de 40 % en 18 mois. Mesurer coût d’acquisition et valeur vie client pour optimiser budget commercial et scaler l’activité.
Recommandation pour passage à l’action : il est recommandé de valider le budget pilote détaillé (licences, formation, équipement modulaire), d’affecter un responsable technologique (pilotage opérationnel), et de lancer simultanément le pilote BIM et l’étude de préfabrication afin d’obtenir retours exploitables sous 6–9 mois.
Gestion
Structure de gestion
L’actionnariat est concentré entre les fondateurs et un petit groupe d’actionnaires majoritaires ; la direction opérationnelle est assurée par une équipe de direction restreinte pilotée par Carl Lucier, directeur technique reconnu pour son expertise sur les gros projets.
La gouvernance quotidienne combine une direction générale (stratégie et finances), un responsable commercial chargé du développement clients, un responsable des opérations/projets et un contrôleur financier. Les employés se répartissent entre bureaux (estimateurs, coordonnateurs BIM/VDC, exploitation commerciale, administration RH/finance) et chantiers (chefs de chantier, contremaîtres, équipes qualifiées).
Les chefs de projet portent la responsabilité de la livraison — planning, qualité, sécurité et budget — et rendent compte au directeur technique et à la direction générale. Le responsable HSE assure conformité et formation sécurité. Le service commercial cible les marchés prioritaires (Ontario, Québec, C.-B.) et travaille en interface avec les estimateurs pour les réponses d’appel d’offres. L’organisation est dimensionnée comme PME nationale, modulable via sous‑traitance et partenariats stratégiques.
Processus de prise de décision
Les décisions stratégiques et d’investissement sont prises collégialement par les propriétaires et la direction (Directeur technique, directeur financier, responsable commercial). Les décisions opérationnelles quotidiennes sont déléguées aux chefs de projet et au responsable des opérations, avec approbation financière centralisée au‑delà de seuils définis.
Le processus suit un cycle formalisé : identification du besoin, évaluation technique et financière par l’équipe projet/estimateurs, validation par la direction, puis intégration dans le planning. La communication interne combine réunions hebdomadaires de production, rapports mensuels de performance et outils numériques (BIM/VDC, plateforme de gestion de chantier) pour diffuser décisions et changements aux ~effectifs chantier et bureau, garantissant traçabilité et réactivité.
Gestion des Ressources Humaines
- Directeur technique (Carl Lucier): supervision technique, validation méthodes; exigence : 10+ ans en gestion de projets complexes, diplôme en génie ou construction.
- Directeur général / commercial: stratégie, développement contrats; exigence : 7+ ans en ventes B2B construction, réseau provincial.
- Responsable opérations / chefs de projet seniors: pilotage chantiers, budget, planning; exigence : 5–10 ans, PMP ou équivalent.
- Estimateur / planificateur: chiffrage, offres, gestion sous‑traitants; exigence : 3–7 ans, formation en estimation.
- Coordonnateur BIM/VDC: modélisation, coordination technique; exigence : maîtrise Revit/BIM 5+ ans.
- Responsable HSE: conformité, formation sécurité; exigence : certification SST, 3+ ans.
- Contrôleur financier / comptable: reporting, trésorerie; exigence : CPA ou équivalent.
- Chargé RH / formation: recrutement et fidélisation; exigence : 3+ ans RH.
- Chefs d’équipe et ouvriers qualifiés: exécution chantier, habilitations; exigence : certificats métiers et tickets de sécurité.
Recrutement
Le recrutement combine canaux numériques (LinkedIn, Indeed, Jobboom), plateformes spécialisées construction, partenariats avec écoles techniques, programmes d’apprentissage et cabinets de recrutement pour postes seniors. Les critères incluent certifications de sécurité, expérience prouvée sur projets multifamiliaux/industriels, compétences BIM pour fonctions techniques et capacité à travailler en équipe.
Le processus se déroule en quatre étapes :
- présélection CV
- entretien technique avec chef de projet
- évaluation pratique (site ou cas technique)
- vérification de références + offre formelle
Priorité aux candidats locaux pour accélérer déploiement régional.
Formation et développement des employés
Struktura mettra en place programmes structurés :
- formation sécurité obligatoire (WHMIS, travail en hauteur, premiers secours)
- formation technique BIM/VDC
- modules sur matériaux durables (mass timber, préfabrication)
- gestion de projet (estimation, planning)
Le développement passe par mentorat interne (chefs de projet seniors) et partenariats avec centres de formation professionnelle pour apprentis.
Mesure d’efficacité via KPIs :
- réduction des incidents (objectif -30% en 12 mois)
- amélioration de la productivité chantier (taux d’avancement vs planning)
- heures de formation par employé
- taux de rétention annuel
Évaluations post‑formation (tests techniques) et retour d’expérience projet garantissent ajustements continus.
Politique de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE)
La politique RSE s’articule autour de trois engagements mesurables : environnement, communauté et gouvernance.
- Environnement: adoption prioritaire de matériaux bas carbone (mass timber et composants préfabriqués) et optimisation des déchets chantier via tri et valorisation — objectif visé : réduire les déchets envoyés en décharge de 25 % sur trois ans et diminuer le carbone incorporé des projets de 15 % en 36 mois. Struktura privilégie fournisseurs certifiés et intègre évaluations du cycle de vie dans les appels d’offres clients.
- Communauté: recrutement local et programmes d’apprentissage pour jeunes en formation professionnelle, ciblant la création d’au moins 10 apprentis par an et la collaboration avec organismes communautaires pour travaux à impact social (écoles, centres communautaires).
- Gouvernance et sécurité: respect strict des normes HSE, transparence dans la chaîne d’approvisionnement et code éthique pour sous‑traitants (travail décent, non‑discrimination). Reporting annuel publiera indicateurs RSE (émissions, déchets, emplois locaux, incidents HSE) et actions correctives, afin d’assurer responsabilité et amélioration continue tout en renforçant l’avantage compétitif lors d’appels d’offres publics et privés.
Stratégie de croissance
Développement du marché
À court terme
À court terme, l’entreprise intensifie la prospection en Ontario, au Québec et en Colombie Britannique, régions qui concentrent la partie de la valeur des permis.
Elle alloue soixante à soixante dix pour cent des efforts commerciaux à la GTA, à Montréal et à la couronne de Vancouver. Avec les fonds sollicités, elle recrute chefs de projet et estimateurs, sécurise des ententes cadre et vise des petits contrats publics pour établir des références.
- Recrutement de chefs de projet et d’estimateurs
- Sécurisation d’ententes cadre
- Recherche de petits contrats publics pour constituer des références
À moyen terme
À moyen terme, sur trois ans, elle développe des relais commerciaux auprès de gestionnaires immobiliers et de promoteurs multifamiliaux et déploie des offres modulaires pour réduire les délais.
- Développement de relais commerciaux auprès de gestionnaires immobiliers
- Partenariats avec promoteurs multifamiliaux
- Déploiement d’offres modulaires pour réduire les délais
À long terme
À long terme, sur cinq ans, elle vise une présence opérationnelle nationale pérenne, l’acquisition de contrats institutionnels récurrents et un taux de rétention client supérieur à soixante dix pour cent grâce à la performance opérationnelle et aux solutions durables.
- Présence opérationnelle nationale pérenne
- Acquisition de contrats institutionnels récurrents
- Taux de rétention client ciblé supérieur à soixante dix pour cent
Développement du produit
À court terme
À court terme, l’entreprise déploie la mise en œuvre systématique du BIM et du VDC sur les dossiers de préconstruction pour améliorer la précision des estimations et réduire les aléas.
Elle investit dans équipement durable et en outillage de préfabrication pour piloter des offres modulaires sur des projets.
- Mise en œuvre systématique du BIM et du VDC en préconstruction
- Investissement en équipement durable
- Acquisition d’outillage de préfabrication pour offres modulaires
À moyen terme
À moyen terme, sur trois ans, elle élargit la gamme de services en proposant des solutions mass timber et des modules préfabriqués représentant quinze à vingt cinq pour cent du volume, réduisant la durée chantier d’environ quinze pour cent et augmentant la marge opérationnelle.
Elle consolide un pôle technique interne renforcé par l’embauche d’estimateurs et techniciens VDC.
- Proposition de solutions mass timber
- Modules préfabriqués représentant quinze à vingt cinq pour cent du volume
- Réduction de la durée de chantier d’environ quinze pour cent
- Renforcement d’un pôle technique interne (estimateurs, techniciens VDC)
À long terme
À long terme, sur cinq ans, l’entreprise vise une offre complète intégrant conception‑construction, modèles DBF et garanties de performance bas carbone, avec l’objectif de certification LEED ou équivalente sur 30 pour cent des nouveaux mandats afin de capter des primes d’adjudication.
- Offre intégrée conception‑construction
- Modèles DBF et garanties de performance bas carbone
- Objectif de certification LEED ou équivalente sur 30 pour cent des nouveaux mandats
Partenariats
L’entreprise privilégie des partenariats stratégiques avec fabricants de modules préfabriqués et fournisseurs de mass timber pour sécuriser des chaînes d’approvisionnement durables. Elle s’associera à cabinets VDC pour déployer le BIM à l’échelle et améliorer la précision d’estimation.
Des accords cadre avec sociétés de gestion immobilière permettront d’obtenir des contrats récurrents et des MSAs, tandis que des collaborations avec agences de formation faciliteront le recrutement et la montée en compétences des équipes.
- Partenariats industriels: fabricants de modules préfabriqués et fournisseurs de mass timber
- Partenariats technologiques: cabinets VDC pour déploiement du BIM et amélioration des estimations
- Accords commerciaux: accords cadre avec sociétés de gestion immobilière pour contrats récurrents et MSAs
- Partenariats formation: collaborations avec agences de formation pour recrutement et montée en compétences
- Alliances publiques: alliances avec firmes locales et consortiums d’entrepreneurs pour respecter exigences d’agrément sur appels d’offres publics
Ces partenariats réduireont la dépendance aux sous‑traitants, accéléreront le déploiement d’offres modulaires et renforceront la capacité à répondre à mandats complexes, améliorant ainsi la rentabilité.
Risques et atténuation
Risque 1 — Dépendance à une main‑d’œuvre hautement qualifiée
L’entreprise repose sur des profils techniques spécialisés (chefs de projet, estimateurs, conducteurs de travaux) dont la rareté nationale crée un risque opérationnel et de croissance : difficulté à monter en capacité pour répondre aux objectifs SOM (72–218 M CAD sur 3–5 ans). L’absence de personnel qualifié entraîne retards, recours excessif aux sous‑traitants et hausse des coûts salariaux.
Mesures d'atténuation — Renforcement RH et formation
- Planifier un programme de recrutement et rétention sur 18–24 mois: embauche ciblée de 8 chefs de projet, 6 estimateurs et 30 postes techniques, partenariat avec écoles professionnelles et syndicats pour flux d’apprentis, et mise en place d’un parcours de formation interne (BIM/VDC, gestion de chantiers multifamiliaux).
- Objectifs mesurables: réduire le taux de rotation de 30 % en 12–18 mois, abaisser la part des travaux externalisés de 25 % à 15 % et accélérer le délai moyen d’entrée en charge projet de 20 %.
Risque 2 — Concurrence des grands acteurs nationaux et accès aux marchés publics
Les leaders historiques (acteurs au backlog multi‑milliardaire) captent une large part des appels d’offres publics et privés, limitant les opportunités directes pour une PME en phase d’expansion. Ceci freine la capacité à sécuriser contrats récurrents indispensables pour atteindre le SOM visé.
Mesures d'atténuation — Positionnement différencié et partenariats stratégiques
- Adopter une stratégie commerciale concentrée (60–70 % des efforts en Ontario, Québec et C.-B.), obtenir certifications (LEED, attestations pour marchés publics) et proposer offres modulaires/durables pour capter niches à valeur ajoutée.
- Cibler la signature de 3 accords‑cadres/MSA en 24 mois et former JV ou consortiums avec entreprises régionales pour soumissionner sur projets >5 M CAD.
- KPI: remporter au moins 3 marchés publics ou privés cumulant 30–50 M CAD de backlog dans les 36 mois.
Risque 3 — Volatilité des coûts matériaux et risques d’exécution liés aux nouvelles technologies durables
L’adoption de matériaux bas carbone (mass timber) et la montée de la préfabrication exposent à des fluctuations de prix fournisseurs et à des risques d’intégration en phase chantier, pouvant générer dépassements budgétaires et retards.
Mesures d'atténuation — Approvisionnement sécurisé et digitalisation des process
- Allouer une part définie des fonds levés (ex. 20–30 %) à l’acquisition d’équipements de préfabrication et d’outils VDC/BIM pour réduire l’exposition aux variations d’exécution.
- Négocier contrats‑cadres pluriannuels avec 3 fournisseurs clés pour fixer prix et capacités, ajouter une provision de contingence de 5–8 % sur budgets projet et standardiser les tests d’intégration en usine.
- Objectifs mesurables: réduire la durée chantier de 15–25 % via modularisation, limiter les surcoûts matériaux à <5 % par projet et diminuer la dépendance aux appels spot.
A propos
Missions de l'entreprise
- Mission principale: mettre l’expertise technique au service de projets de construction fiables, durables et adaptés aux besoins spécifiques de chaque client, depuis la conception jusqu’à la réalisation et la livraison opérationnelle.
- Objectifs mesurables à moyen terme: atteindre un chiffre d’affaires annuel exploitable correspondant à la capture d’une part de marché réalisable du SAM (objectif conservateur : ~72,65 M CAD en 3 ans ; objectif de croissance : ~217,95 M CAD en 5 ans), livrer 95 % des chantiers dans les délais contractuels et limiter les dépassements budgétaires directs à moins de 3 % par projet grâce à des outils de préconstruction renforcés.
- Actions prioritaires pour y parvenir:
- Renforcement des équipes de projets et des estimateurs
- Acquisition d’équipement et de solutions de préfabrication
- Déploiement d’outils numériques VDC/BIM
- Ciblage commercial sur Ontario–Québec–C.-B. (60–70 % des efforts)
Problématique client et solution apportée
Problématique client
- Complexité croissante des projets (multitude d’intervenants, exigences réglementaires et environnementales) entraînant risques de dépassements de coûts et de délais.
- Besoin d’intégration de solutions durables et de conformité aux normes bas carbone exigées par donneurs d’ordres publics et investisseurs.
- Pénurie de main‑d’œuvre qualifiée et dépendance aux sous‑traitants pour des compétences critiques, augmentant l’aléa de livraison.
- Difficulté pour promoteurs et institutions de trouver un interlocuteur unique capable d’assurer coordination technique, maîtrise budgétaire et respect des échéances.
Solutions apportées
- Offre complète de gestion de projet (planification, coordination, gestion des ressources et suivi budgétaire) garantissant visibilité et responsabilités claires du démarrage à la réception.
- Intégration systématique de solutions durables (sélection de matériaux à faible empreinte carbone, mass timber, approches LEED/BOMA) pour optimiser l’adjudication et la performance ESG des projets.
- Investissement ciblé en préconstruction (estimateurs dédiés, VDC/BIM) et en parc d’équipement pour réduire la dépendance aux tiers, accélérer les chantiers et améliorer les marges.
- Gouvernance opérationnelle et suivi qualité centralisés assurant une réduction mesurable des risques (objectif <3 % de dépassement budgétaire moyen).
Différenciation par rapport aux concurrents
- Accompagnement personnalisé « A à Z »: la combinaison de gestion complète et d’un service sur mesure permet d’offrir des garanties de coûts, délais et qualité rivalisant avec de grands acteurs, tout en conservant l’agilité d’une PME pour ajuster rapidement le scope et les priorités clients.
- Positionnement durable et innovant: priorisation de matériaux responsables, offres modulaires et adoption rapide du BIM/VDC — critères de sélection valorisés dans les appels d’offres publics et par des promoteurs sensibles à la RSE.
- Agilité opérationnelle: capacité à mobiliser des équipes spécialisées pour chantiers de taille moyenne et complexes, offrant des délais de réponse et d’exécution plus courts que les grands groupes nationaux.
- Approche commerciale ciblée: prospection concentrée sur les provinces où >75 % de la valeur des permis se concentre (Ontario, Québec, C.-B.), maximisant le taux de conversion des offres et le retour sur investissement commercial.
Valeurs de l'entreprise
- Fiabilité: engagement à livrer conformément aux engagements financiers et calendaires — fondement de la confiance client et condition de scalabilité sur marchés publics et privés.
- Excellence technique: exigence de compétences et de rigueur méthodologique pour réduire les risques d’exécution et garantir la durabilité des ouvrages.
- Responsabilité environnementale: intégration de solutions bas carbone et pratiques écoresponsables comme levier de différenciation commerciale et conformité réglementaire.
- Collaboration et transparence: communication structurée avec tous les intervenants, contrats clairs et reporting régulier pour minimiser les frictions et accélérer les décisions.
- Développement des talents: investissement dans la formation et la rétention pour construire une main‑d’œuvre qualifiée et pérenne, réponse stratégique à la pénurie sectorielle.
Équipe
Direction technique — Carl Lucier, Directeur
- Rôle: supervision technique des projets, validation des offres techniques, garant de la qualité d’exécution sur chantiers complexes.
- Apport et compétences: compréhension technique approfondie des grands projets, capacité à piloter équipes multidisciplinaires et à servir d’interface avec maître d’ouvrage et bureaux d’études. Valeur stratégique pour l’accès aux appels d’offres institutionnels et la délivrance de références techniques solides.
Direction générale (poste : CEO / Directeur des opérations)
- Rôle: pilotage stratégique, gestion financière et commerciale, gouvernance des opérations.
- Apport et compétences: expérience en développement d’affaires, gestion de croissance et structuration d’équipes; responsable de l’implémentation du plan de financement et de déploiement par province.
Responsable Commercial / Développement d’affaires
- Rôle: prospection ciblée (Ontario, Québec, C.-B.), construction de partenariats MSA et gestion des relations publiques/clients.
- Apport et compétences: maîtrise des processus d’appel d’offres publics et privés, capacité à convertir opportunités en contrats récurrents.
Responsable Préconstruction & Estimations
- Rôle: élaboration d’offres techniques et financières, études de valeur, maîtrise des risques budgétaires.
- Apport et compétences: expertise en estimation détaillée, intégration VDC/BIM dans les phases précontractuelles, réduction des imprévus financiers.
Directeur des Opérations Chantier
- Rôle: planification logistique, supervision sécurité, pilotage de la productivité sur site.
- Apport et compétences: coordination des sous‑traitants, optimisation du déploiement d’équipement et respect des KPI de chantier (délais, sécurité, coûts).
Responsable Durabilité & Innovation
- Rôle: implémentation de solutions bas carbone, choix matériaux responsables, développement d’offres modulaires/préfabrication.
- Apport et compétences: connaissance des certifications (LEED/BOMA), veille sur les technologies de construction bas carbone et modulaire.
Responsable Ressources Humaines & Formation
- Rôle: recrutement ciblé, programmes de rétention et formation continue.
- Apport et compétences: réduction du turnover, montée en compétence des équipes et réponse structurée à la pénurie de main‑d’œuvre.
Compétences collectives de l’équipe
- Capacité à gérer la totalité du cycle projet : de la préconstruction à la livraison clé en main, avec reporting financier et technique intégré.
- Expertise technique suffisante pour répondre à appels d’offres institutionnels et multifamiliaux complexes.
- Maîtrise des outils numériques de coordination (BIM/VDC) et des pratiques de préfabrication pour améliorer productivité et qualité.
- Gouvernance orientée performance : suivi KPI, contrôle budgétaire serré et processus qualité/SSM établis.
- Orientation commerciale ciblée sur marchés provinciaux à forte activité, appuyée par une capacité organisationnelle à mobiliser ressources et équipement.
Conclusion synthétique
L’entreprise propose une offre structurée et mesurable pour répondre aux besoins pressants du marché canadien : réduction des risques contractuels, conformité environnementale et maîtrise des échéances. En combinant expertise technique, approche intégrée et priorisation des investissements (équipes, équipement, numérique), elle est positionnée pour convertir l’opportunité de marché identifiée (SAM bâtiment ≈ 145,3 G CAD) en croissance rentable et mesurable sur 3–5 ans.