Exemple de plan d'affaires pour travailleur autonome.

Plan d'affaires

Propriétaire(s) : Anthony Diotte
Date de création du plan d'affaires : 07/11/2025

Résumé du profil de l’entreprise


Studio de création 100% en ligne au service du marché canadien, l’entreprise conçoit et produit des contenus rédactionnels, graphiques et audiovisuels adaptés à chaque plateforme, tout en respectant l’identité de marque.

Le modèle est léger en actifs et scalable, avec une proposition intégrée (rédaction + graphisme + vidéo) et une direction artistique soignée, conçue pour générer visibilité, mémorisation et engagement.

Porté et dirigé par Anthony Diotte (Directeur Marketing – créativité visuelle), futur actionnaire principal, le projet s’appuie sur une expertise multidisciplinaire et des méthodes “zéro déchet créatif” permettant d’optimiser le coût par pièce.

Viabilité démontrée par un marché en forte croissance et des hypothèses commerciales prudentes: 25–35 clients récurrents à moyen terme plus 15–25 projets vidéo/an, pour 1,2–1,9 M$ CA/an (scénario base), avec potentiel 2,0–3,0 M$ CA via 8–12 partenariats agences.

Pour un investisseur ou une institution bancaire: marché profond, coûts fixes maîtrisés, positionnement différenciant social-first/vidéo, et trajectoire mesurable à 36–60 mois.

Résumé de l’étude de marché

Le numérique canadien atteindra 21,2 G$ CA en 2025 (+16,6% a/a), tiré par la vidéo (+18,4%), le social (+26,9%) et le retail media (+20,4%).

Avec 95,2% de pénétration Internet et ~32 M d’utilisateurs actifs des médias sociaux (≈82% de la population), la demande de contenus courts, mobiles et verticalisés (9:16) s’accélère.

Le TAM “création de contenu digital” est estimé à 6,4–9,5 G$ CA; le SAM adressable, autour de 3,2–4,7 G$ CA (≈3,7 G$ CA au point milieu), compte tenu de l’externalisation des contenus.

La clientèle B2B comprend ~1,10 M d’entreprises (98,1% de petites) concentrées en ON/QC, et ~9 000 agences de publicité en 2025 dans une industrie très fragmentée.

Concurrents repérés: Toast Studio (stratégie+production), Fifth Story (distribution “earned” et mesure), Jelly Digital Marketing & PR (PR–social–paid).

Différenciation: intégration rédaction–graphisme–audiovisuel, adaptation systématique aux identités de marque, offres social-first à cadence élevée et approche “zéro déchet créatif” pour maximiser l’impact par dollar investi.

Résumé de la stratégie de marketing

Cibles prioritaires:

  • Agences de marketing numérique recherchant un studio externalisé agile pour formats vidéo courts et habillage graphique.
  • PME/entrepreneurs/créateurs vendant via canaux digitaux (28% déclarent le “click-to-buy” social), en ON/QC/CB.

Tactiques et canaux:

  • Offres packagées “studio social” (Reels/Shorts/TikTok + déclinaisons statiques), contenus sous-titrés et orientés conversion/retail media.
  • Partenariats avec 8–12 agences en 24–36 mois; prospection LinkedIn et démarchage ciblé ON/QC; vitrines de cas, UGC scénarisé et démonstrations produits “shoppable”.
  • Production “zéro déchet créatif”: extraction de 10–20 livrables par tournage pour baisser le coût par pièce et augmenter la cadence.
  • Usage d’IA générative pour scripts, storyboard et déclinaisons multiformats afin de raccourcir les cycles.

Messages clés et offre:

  • Direction artistique soignée + narration forte, adaptée par plateforme, pour maximiser ER/ROAS.
  • Retainers 3 000–6 000 $ CA/mois et vidéos promotionnelles 3 500–10 000 $ CA, avec SLA de livraison rapide et objectifs mesurables (portée, ER, coût par contenu).

Étude de marché


1) Taille et dynamique du marché canadien

  • Poids et croissance du numérique: les revenus publicitaires numériques au Canada ont atteint 18,2 milliards $ CA en 2024 et sont projetés à 21,2 milliards $ CA en 2025 (+16,6% a/a). La progression est tirée par la vidéo (+18,4% en 2024), le social (+26,9%) et l’essor du retail media (+20,4%).
  • Publicité sociale: les dépenses en publicité sur les réseaux sociaux au Canada sont estimées à 5,12 milliards $ US en 2025 et devraient croître à un TCAC d’environ 12,7% jusqu’en 2030; d’ici 2030, 78,9% des dépenses sociales seront mobiles, ce qui impose des formats vidéo courts et verticalisés.
  • Accès et usages: au 1er trimestre 2025, 95,2% des Canadiens utilisent Internet et environ 32 millions sont des utilisateurs actifs des médias sociaux (≈82% de la population). En février 2025, 89% des Canadiens déclaraient utiliser au moins une plateforme chaque semaine; Facebook demeure la plus utilisée (67% hebdo), devant YouTube (53%), Instagram (41%), TikTok (18%) et X (17%).
  • Base clients B2B: le Canada compte 1,10 million d’entreprises employeuses (déc. 2023), dont 98,1% de petites entreprises. Plus de la moitié se situent en Ontario et au Québec, ce qui concentre la demande de services de contenu dans ces deux provinces.
  • Structure concurrentielle: l’industrie est très fragmentée, avec environ 9 005 agences de publicité actives en 2025; la concentration de parts de marché est faible, ce qui favorise les acteurs spécialisés et agiles.
  • Taille adjacente de la production vidéo: le marché canadien du “Movie, TV & Video Production” pèse ~15,1 milliards $ CA en 2025 (incluant TV/cinéma), offrant un vivier de talents et de sous-traitants pour des contenus marketing audiovisuels.

Caractéristiques quantitatives utiles pour le positionnement d’EchoGen

  • Social-first: le social représente déjà plusieurs milliards de dollars de dépenses au Canada et croît à deux chiffres, avec une bascule marquée vers le mobile et la vidéo courte (formats natifs Reels/Shorts/TikTok).
  • Couverture démographique: avec >80% de la population active sur les réseaux sociaux et des usages hebdomadaires proches de 9/10, les contenus sur-mesure par plateforme ont un fort potentiel d’atteinte et d’engagement.
  • Géographie commerciale: la densité d’entreprises en Ontario et au Québec (puis C.-B.) et l’opérabilité 100% en ligne d’EchoGen soutiennent une prospection nationale priorisant ces bassins.

2) Segmentation et clientèle adressable

  • Agences de marketing numérique (segment cible 1): environ 9 000 agences, souvent en sous-capacité créative ponctuelle (pics de production, besoins formats vidéo courts, habillage graphique), externalisant des productions spécialisées.
  • PME, entrepreneurs et créateurs (segment cible 2): plus d’un million d’entreprises dont une part croissante vend via canaux digitaux; 28% des PME déclarent le “click-to-buy” social parmi leurs canaux de vente, confirmant le besoin de contenus adaptés par plateforme.
  • Comportements médias: Facebook/YouTube offrent la portée de masse; Instagram/TikTok propulsent l’acquisition auprès des 18–34 ans; LinkedIn demeure central en B2B (stratégies éditoriales + vidéo verticale sous-titrée).

3) Analyse TAM–SAM–SOM (méthodologie explicite)

Hypothèse de périmètre: services de création de contenu marketing numérique en Canada (rédaction, graphisme, audiovisuel), incluant formats organiques et liés aux campagnes payantes.

TAM (Total Addressable Market – Canada)

Méthode: on part des dépenses publicitaires numériques canadiennes (21,2 G$ CA en 2025). Les études de budgets marketing montrent que la “création/production de contenu” représente une fraction substantielle des enveloppes digitales; les synthèses et benchmarks sectoriels situent fréquemment cette part autour de 30–45% des budgets de contenu/marketing (selon CMI/MarketingProfs et compilations). En appliquant une fourchette 30–45% au total numérique, on obtient un TAM “création de contenu digital” d’environ 6,4 à 9,5 G$ CA (point milieu ≈ 7,4 G$ CA) en 2025. Cette estimation est prudente car elle n’intègre pas tout l’organique hors achat média.

SAM (Serviceable Addressable Market – modèle et contraintes d’EchoGen)

Contraintes: zone Canada (100% en ligne), offres centrées rédaction/graphisme/vidéo, focalisation sur agences et PME qui externalisent.

Hypothèse d’externalisation: la moitié environ des organisations externalisent au moins une activité de content marketing (constaté dans plusieurs enquêtes B2B/CMI). En appliquant 50% au TAM, le SAM se situe autour de 3,2–4,7 G$ CA (point milieu ≈ 3,7 G$ CA).

SOM (Serviceable Obtainable Market – 3 à 5 ans)

Justification par capacité/prix moyens au Canada:

  • Retainers contenus (social + rédaction + graphisme) se situent couramment entre 3 000 et 6 000 $ CA/mois selon l’étendue; les prestations vidéo promotionnelles varient typiquement de 3 500 à 10 000 $ CA par projet (plus pour productions avancées).

Scénario base (36–60 mois): 25–35 clients récurrents à 3 500 $ CA/mois + 15–25 projets vidéo unitaires/an (≈6 000 $ CA/prj) = ≈1,2 à 1,9 M$ CA/an, soit ≈0,03% à 0,05% du SAM. Scénario haut (avec 8–12 agences partenaires en sous-traitance récurrente): 2,0–3,0 M$ CA/an, soit ≈0,05% à 0,08% du SAM. Ces ordres de grandeur sont cohérents avec un marché atomisé (≈9 000 agences) et une différenciation par direction artistique/narration.

4) Tendances émergentes et impacts

  • Vidéo courte et mobile-first: croissance accélérée du social et de la vidéo pousse les marques vers des assets courts, multi-formats (9:16 / 1:1), sous-titrés, itérés rapidement. Opportunité: offres “studio social” à cadence élevée.
  • Retail media et mesure: l’essor du retail media (double digit) impose des déclinaisons créatives orientées conversion et des variantes par audiences et inventaires marchands.
  • Social commerce: le social commerce canadien est évalué à 6,47 G$ US (2024) et pourrait atteindre 10,99 G$ US d’ici 2029; les contenus “shoppables” (UGC, live, product demos) deviennent clés.
  • IA générative dans la chaîne créative: montée des usages IA pour script, storyboard, roughs visuels et déclinaisons multiformats, ce qui réduit les cycles de production et permet de réallouer le budget vers la direction artistique et la qualité d’exécution. (Plus de 60% des marketeurs déclarent intensifier la vidéo; budgets IA en hausse dans les plans 2025.)

5) Concurrents directs (sélection Canada, alignés aux offres rédaction/graphisme/vidéo)

a) Toast Studio (Montréal)

  • Spécialisation/positionnement: conseil en stratégie de contenu, storytelling de marque, production vidéo et audio; accompagnement éditorial de 400+ marques, fort ancrage francophone/queb écois.
  • Offres: stratégie et opérations de contenu, contenu rédactionnel & SEO, production vidéo/storytelling, balados, formation.
  • Part de marché approximative: non publiée; dans un marché à ~9 000 agences, la part par acteur indépendant demeure typiquement <1%.

Forces

  1. Expertise stratégique + production intégrée (stratégie→production), limitant la friction et le “déchet créatif” sur projets multi-actifs; avantage concret pour des marques multi-plateformes.
  2. Crédibilité locale et portefeuille 400+ marques, utile pour accélérer l’acceptation interne côté clients (réduction du cycle d’achat).

Faiblesses

  1. Orientation conseil/stratégie pouvant allonger les délais d’onboarding et renchérir le ticket d’entrée pour PME à budget serré (marché canadien où les retainers de contenu se situent souvent entre 3 000–10 000 $/mois).
  2. Focus Québec/francophonie pouvant limiter la pénétration spontanée hors QC sans adaptation d’équipe/actifs anglophones (à adresser via équipes bilingues).

b) Fifth Story (Toronto)

  • Spécialisation/positionnement: contenu éditorial “earned” et distribué à grande échelle (articles, vidéo, radio) avec promesse de “qualité + portée garantie” et outillage de mesure (MRP). Cible: grandes et moyennes marques recherchant couverture médiatique et mesure normalisée.
  • Offres: stratégie, articles, vidéo, radio, distribution, mesure; portée nationale via réseau médias.
  • Part de marché approximative: non publiée; marché très fragmenté → part individuelle probable <1%.

Forces

  1. Capacité de distribution “media-first” avec promesse de portée “millions” et mesure standardisée (MRP), utile pour des objectifs d’amplification rapide.
  2. Références grands comptes (ministères, Telus, Air Canada, etc.), gage de process qualité et conformité brand safety.

Faiblesses

  1. Orientation “earned/éditorial” pouvant être moins adaptée aux besoins social-first (formats courts, UGC-like, vertical 9:16) où la création agile prime sur la distribution média traditionnelle.
  2. Risque de coûts de diffusion/forfaits supérieurs à des offres social natives, peu accessibles pour TPE/PME (les prix moyens agences de contenu au Canada se situant souvent à 4 000–12 000 $/mois pour des offres complètes).

c) Jelly Digital Marketing & PR (Vancouver)

  • Spécialisation/positionnement: trio PR–social–paid, incluant services vidéo; position “amplification” multi-leviers. Cible: PME et marques régionales voulant visibilité rapide.
  • Offres: stratégie social/paid, production vidéo (promo/testimonial/brand), PR et influence.
  • Part de marché approximative: non publiée; part probablement <1% dans un marché atomisé.

Forces

  1. Preuves de performance payante: cas “Truly Lifestyle Brand” avec ROAS ≈5:1 et taux de conversion 9–15% sur campagnes sociales, illustrant une exécution axée résultats.
  2. Offre intégrée PR + social + vidéo favorisant des effets de levier entre earned et paid (accélération de la notoriété + conversion).

Faiblesses

  1. Empilement de services (PR + paid + social) pouvant disperser l’attention créative sur des livrables spécifiques de direction artistique/brand content très soignés.
  2. Coûts potentiellement alignés sur des “full retainers” (marché: 4 000–12 000 $ CA/mois), niveau parfois trop élevé pour micro-entreprises.

6) Opportunités de croissance pour l’entreprise

  • Spécialisation “multicanale à identité de marque”: convertir la forte pénétration sociale et la demande vidéo en offres packagées par plateforme (TikTok/IG Reels/YouTube Shorts + déclinaisons statiques) avec garde-fous brand (chartes, kits visuels).
  • Offres “zéro déchet créatif”: mutualiser tournages/boîtes à contenus pour extraire 10–20 livrables/production (capsules, teasers, cutdowns, carrousels), optimisant le coût par pièce dans un contexte de cadence élevée. (Convergence avec croissance social/vidéo).
  • Partenariats agences: devenir “studio externalisé” pour des agences en surcharge, priorisant l’exécution créative rapide et la direction artistique soignée (marché de ~9 000 agences).
  • Social commerce: intégrer formats “shoppables” (UGC scénarisé, tutoriels, live shopping) pour les PME vendant sur social (28% déclarent “click-to-buy” social).

7) Résumé des avantages compétitifs (bénéfices client)

  • Intégration rédaction–graphisme–audiovisuel: un guichet unique qui réduit les allers-retours, accélère la mise en ligne et diminue les coûts de coordination (bénéfice: délais plus courts et coût total de campagne réduit).
  • Direction artistique et narration: contenus pensés “plateforme par plateforme” avec storytelling fort, augmentant la mémorisation et l’ER (engagement rate) sur les réseaux dominants au Canada.
  • Adaptation systématique à l’identité de marque: cohérence visuelle et tonale cross-canal → amélioration de la reconnaissance et de la crédibilité, clé pour transformer la portée sociale (5,12 G$ US de dépenses) en résultats.
  • Opérabilité 100% en ligne à l’échelle canadienne: capacité à servir rapidement ON/QC/CB (où se concentrent entreprises et budgets), sans coût de structure local, ce qui favorise un rapport valeur/prix compétitif.

Note sur les hypothèses chiffrées TAM/SAM/SOM

La taille du marché numérique (IAB Canada) et la dynamique des canaux (social, vidéo) sont sourcées. La conversion de ces masses en “budget création/production” repose sur des ratios d’allocation de budgets contenus observés dans les études (CMI/MarketingProfs et compilations sectorielles), d’où l’expression prudente d’une fourchette (30–45%). Le SOM est déduit de prix moyens Canada (Bark/benchmarks) et d’une capacité réaliste d’un studio en phase de lancement.

Sources principales

  • IAB Canada – Internet Advertising Revenue Survey & Forecast 2024–2025 (croissance, 21,2 G$ CA).
  • Statista – Social Media Advertising Canada 2025 (5,12 G$ US; TCAC; part mobile).
  • Statista/DataReportal/Environics – Pénétration Internet/social et usages hebdomadaires par plateforme 2024–2025.
  • ISED (Gouv. du Canada) – Key Small Business Statistics 2024 (structure et répartition des PME).
  • IBISWorld – Advertising Agencies in Canada (taille et nb d’entreprises) & Movie/TV/Video Production (taille).
  • Bark & benchmarks locaux – fourchettes de retainers et prix vidéo au Canada (pour SOM).

Cette étude aligne le potentiel de marché sur les forces clés de l’entreprise (multidisciplinarité, direction artistique et narration, adaptation aux identités de marque, prestation en ligne), et identifie des cibles prioritaires (agences et PME multi-canaux) où une offre packagée, social-first et vidéo-centrée peut capter une part mesurable du marché sur 3–5 ans.


Analyse de la Situation


1) Aperçu de l’industrie

Les barrières à l’entrée

  • Investissements technologiques et compétences pluridisciplinaires: l’accès à des outils professionnels de production et de post‑production représente un premier seuil (caméra + optiques + son + lumière: ≈5 000–20 000 $ CA; logiciels de création: suites type Creative Cloud ≈70–90 $ CA/utilisateur/mois). À cela s’ajoute la maîtrise des codes par plateforme (9:16, 1:1, sous‑titres, hooks 0–3 s) et des procédés d’itération rapide nécessaires pour la vidéo courte qui tire la croissance (+18,4% en 2024 pour la vidéo digitale; +26,9% pour le social; IAB Canada 2024–2025). Exemple: la production d’un spot promotionnel doit être pensée dès l’origine pour générer 10–20 déclinaisons sociales, sinon les coûts de ré‑assemblage explosent.
  • Cadre réglementaire et conformité de marque: la loi canadienne anti-pourriel (CASL) est stricte (amendes administratives pouvant atteindre 10 M$ pour une entreprise en cas d’infractions graves), et la protection des renseignements personnels (PIPEDA) impose transparence et consentement pour capter et réutiliser des contenus mettant en scène des individus. Les plateformes exigent par ailleurs le respect des droits musicaux/visuels (risk de blocage/suppression des vidéos). Exemple: un tournage en lieu public exige des autorisations et des décharges modèles; une erreur de licence audio peut conduire à un retrait automatique sur YouTube/Meta.
  • Structure concurrentielle atomisée: environ 9 005 agences de publicité opèrent au Canada (2025, IBISWorld), ce qui abaisse les barrières “structurelles” mais renforce les exigences de différenciation et de preuves de performance.
  • Comment l’entreprise les surmonte: modèle 100% en ligne (réduction des coûts fixes), processus “zéro déchet créatif” pour industrialiser les déclinaisons multi-formats, gouvernance brand-first (chartes, kits visuels, checklists droits/licences), et intégration d’outils IA pour accélérer script → storyboard → roughs tout en concentrant le budget sur la direction artistique (CMI 2025).

Les facteurs de différenciation

  • Intégration rédaction–graphisme–audiovisuel dans une logique plateforme-par-plateforme: la couverture sociale au Canada est très élevée (≈32 M d’utilisateurs actifs; ≈82% de la population), avec un usage hebdomadaire de 89% et une hiérarchie claire des plateformes (Facebook 67%/sem., YouTube 53%, Instagram 41%, TikTok 18%; Statista 2025). En réponse, l’entreprise livre des contenus natifs (Reels/Shorts/TikTok + carrousels + statiques) issus d’un même noyau narratif. Exemple: un film de 60–90 s est systématiquement décliné en 6–12 cutdowns 9:16 sous‑titrés; une série d’assets statiques/clips 1:1 alimente Meta/LinkedIn.
  • Direction artistique soignée et narration forte: sur un marché numérique évalué à 21,2 G$ CA en 2025 (+16,6% a/a; IAB Canada), la lutte se joue autant sur la qualité du récit et la cohérence de marque que sur l’achat média. L’entreprise ancre ses productions dans l’identité visuelle et le ton de la marque, ce qui maximise la mémorisation et l’engagement. Exemple: des habillages graphiques cohérents et des arcs narratifs courts (problème → solution → preuve) augmentent les taux de complétion et de clic sur Instagram/TikTok, canaux en forte croissance.
  • Exécution clé en main et “cadence social”: offres packagées par plateforme avec engagement sur des volumes/livrables mensuels (ex.: 12–20 livrables/mois par client), réduisant le coût par pièce et le time‑to‑market, cruciaux dans un contexte où 78,9% des dépenses sociales seront mobiles d’ici 2030 (Statista).

Opportunités et menaces

  • Opportunités:
    • Expansion soutenue des budgets digitaux: 21,2 G$ CA en 2025 (+16,6% a/a), tirés par la vidéo (+18,4%) et le social (+26,9%; IAB Canada).
    • Base clients B2B étendue: 1,10 M d’entreprises employeuses, 98,1% de petites (ISED 2024), avec forte concentration en ON/QC; 100% prestation en ligne = couverture nationale rapide.
    • Social commerce et retail media: 6,47 G$ US (2024) → 10,99 G$ US (2029; trade.gov) et retail media +20,4% (IAB Canada) créent une demande pour des créas orientées conversion (UGC scénarisé, démonstrations produits, variants par audience).
    • Partenariats agences: ≈9 000 agences potentiellement preneuses d’un “studio externalisé” en période de pics de production (IBISWorld).
  • Menaces:
    • Intensité concurrentielle et pression tarifaire sur contenus commoditisés (marché fragmenté).
    • Volatilité algorithmique des plateformes (dépendance portée organique/CPM) et risques de non‑conformité (droits, CASL, PIPEDA).
    • Commoditisation via IA générative: abondance d’assets “moyens” réduit la valeur perçue si la direction artistique/narration n’est pas différenciante.
    • Conjoncture: cycles budgétaires plus courts côté PME, arbitrages média vs production.

2) Tendances clés du marché

Vidéo courte et mobile-first

  • Contexte et importance: l’audience sociale est massive (≈82% de la population) et la consommation mobile domine (projection 78,9% des dépenses sociales sur mobile d’ici 2030; Statista). La vidéo digitale progresse à deux chiffres (+18,4% en 2024; IAB Canada).
  • Impact sur le marché: bascule vers des formats courts 9:16 sous‑titrés, produits en cadence hebdomadaire, avec A/B testing créa pour optimiser CTR/ROAS.
  • Impact sur l’entreprise: mise en place d’un “studio social” livrant 12–20 assets/mois par client (mix Reels/Shorts/TikTok + statiques/carrousels), time‑to‑first‑draft <5 jours ouvrés, et bibliothèques de hooks/CTA par secteur pour accélérer l’itération.

Retail media et mesure orientée conversion

  • Contexte et importance: le retail media croît de +20,4% (IAB Canada), porté par des inventaires transactionnels (Amazon, Walmart, épiciers). La granularité d’audience exige des créations multiples par segment/offre.
  • Impact sur le marché: besoin de variantes créatives par audience, SKU et contexte marchand, et d’un marquage de mesure standardisé (UTM, MMP, brand lift).
  • Impact sur l’entreprise: production en “familles” de créas (5–8 variantes par offre), kits visuels prêts pour catalogues produits, et protocole de mesure intégré (naming UTM, tableaux de bord d’engagement) pour relier création et performance.

Social commerce et contenus “shoppables”

  • Contexte et importance: le social commerce au Canada passera de 6,47 G$ US (2024) à 10,99 G$ US (2029; trade.gov). 28% des PME déclarent le “click‑to‑buy” social parmi leurs canaux de vente (Retail Council of Canada).
  • Impact sur le marché: montée des formats UGC‑like, tutoriels, live shopping, démonstrations produits, avec intégration de liens d’achat et codes promotionnels.
  • Impact sur l’entreprise: offres dédiées “shoppable” (UGC scénarisé + démonstrations + cutdowns), templates de sous‑titres/overlays prix‑promo, et plan de test créatif séquentiel (hook/angle/preuve sociale) pour accélérer l’acquisition.

IA générative dans la chaîne créative

  • Contexte et importance: les équipes marketing intensifient l’investissement vidéo et l’usage de l’IA pour gagner en vitesse (CMI 2025). L’IA abaisse les coûts de pré‑prod (scripts, moodboards, déclinaisons).
  • Impact sur le marché: raccourcissement des cycles de production mais risque d’homogénéisation des créations.
  • Impact sur l’entreprise: l’IA est utilisée en amont (idéation, storyboard, roughs visuels, versions multiformats) pour concentrer le budget sur la direction artistique, le tournage et l’étalonnage; contrôles qualité humains systématiques pour préserver l’originalité et l’alignement à la marque.

3) Analyse FFOM

Forces

  • Exécution intégrée rédaction–graphisme–audiovisuel, permettant une solution clé en main de la narration au déploiement multicanal.
  • Direction artistique soignée et narration forte, adaptées aux codes des plateformes à plus forte portée au Canada (Facebook 67% hebdo; YouTube 53%; Instagram 41%; TikTok 18%; Statista).
  • Approche “zéro déchet créatif”: extraction systématique de 10–20 livrables par production, optimisant le coût par pièce dans un contexte de croissance vidéo/social (+18,4%/+26,9%; IAB Canada).
  • Opérabilité 100% en ligne à l’échelle du Canada, ciblant prioritairement ON/QC/CB (où se concentrent entreprises et budgets; ISED 2024), avec un rapport valeur/prix compétitif.
  • Leadership créatif identifié (Anthony Diotte – direction marketing, créativité visuelle) et culture de l’adaptation aux identités de marque, réduisant les frictions d’onboarding.
  • Ce que disent clients et personnel (attendu): clarté créative, respect de l’identité, livrables prêts plateforme, délais de production courts.

Faiblesses

  • Entreprise en phase de lancement: faible notoriété, portefeuille de références limité → cycles d’achat potentiellement plus longs chez certaines PME/agences.
  • Capacité de production initialement contrainte par la taille de l’équipe; dépendance ponctuelle à des pigistes/spécialistes pour absorber les pics.
  • Processus de mesure/attribution à formaliser (cadres KPI, tableaux de bord, benchmarks sectoriels) pour lier systématiquement création et résultats business.
  • Télé‑prestation: nécessité d’une logistique précise pour les tournages hors région et d’anticiper les autorisations/décharges (risque de retards si non planifié).
  • Potentiel écart de prix perçu face à des offres “génériques” à bas coût alimentées par l’IA si la valeur de direction artistique n’est pas démontrée en amont.

Opportunités

  • Croissance soutenue du numérique au Canada (21,2 G$ CA en 2025; +16,6% a/a; IAB Canada) et du social (5,12 G$ US en 2025; Statista), avec bascule mobile (78,9% d’ici 2030): terrain favorable pour des offres social‑first et vidéo‑centrées.
  • Partenariats de sous‑traitance avec ≈9 000 agences (IBISWorld): devenir le “studio externalisé” sur les besoins de formats courts, habillages graphiques et capsules promo.
  • Social commerce en expansion (6,47 → 10,99 G$ US; trade.gov) et 28% de PME déjà en click‑to‑buy (RCC): intégrer des formats “shoppables” (UGC, lives, démos) et des packagings conversion‑driven.
  • IA comme levier d’efficacité: réduction des cycles script‑to‑screen, multiplication rapide des variantes, allocation du budget vers la DA/tournage/étalonnage.
  • Programmes et initiatives publiques en faveur de la numérisation des PME (fédéral/provincial) susceptibles de soutenir la demande de contenus digitaux, notamment en ON/QC.
  • Marché adjacent de la production audiovisuelle (≈15,1 G$ CA; IBISWorld) fournissant un vivier de talents et de sous‑traitants spécialisés.

Opportunités court terme (12–18 mois): lancement d’une offre “studio social” packagée par plateforme; constitution d’un portefeuille de 8–12 agences partenaires; mise en place d’un référentiel de mesure standard (UTM, dashboards par canal).

Opportunités long terme (24–60 mois): déploiement national structuré (ON/QC/CB), montée en gamme des productions promo (3,5–10 k$ CA/projet), retainer multi‑canal sur 25–35 clients.

Menaces

  • Concurrence élevée dans la création de contenu (marché fragmenté; ≈9 005 agences), entraînant pression sur les prix et la différenciation.
  • Volatilité des plateformes (algorithmes, formats, politiques publicitaires) affectant la portée organique et l’efficacité créative; hausse possible des CPM nécessitant plus de créas/itérations.
  • Risques réglementaires et de conformité (CASL, PIPEDA, droits/licences) pouvant générer retraits de contenus, retards et coûts correctifs.
  • Accélération de la commoditisation via IA générative: abondance d’assets “moyens” tirant les prix vers le bas; nécessité de prouver la valeur de la direction artistique et du storytelling.
  • Conditions macroéconomiques: arbitrages budgétaires des PME en période d’incertitude (allongement des cycles d’approbation; retards de démarrage).

Conclusion opérationnelle

  • Priorités immédiates: formaliser l’offre “studio social” (SLA de délais et volumes), standardiser le cadre de mesure, sécuriser 3–5 études de cas probantes, et bâtir un réseau de 8–12 agences partenaires.
  • Garde‑fous: checklist conformité (droits/CASL/PIPEDA), pipeline de talents pigistes qualifiés par spécialité, et gouvernance créative centrée sur l’identité de marque pour maintenir la différenciation face aux contenus génératifs.

Stratégie Marketing


Objectifs Commerciaux

Introduction

L’entreprise vise à devenir un studio créatif multidisciplinaire de référence pour des contenus social-first, vidéo-centrés et parfaitement alignés aux identités de marque. Les objectifs sont structurés par horizons (0–12 mois, 12–36 mois, 36–60 mois) afin de piloter la traction commerciale, la montée en cadence et la consolidation. Cette progression séquencée permet de rester compétitif dans un marché fragmenté et en forte croissance (publicité numérique à 21,2 G$ CA d’ici 2025), tout en optimisant l’allocation des ressources vers les segments les plus porteurs.

Objectifs commerciaux

Court terme (0–12 mois)

  1. Acquérir 10–15 clients récurrents (retainers de 2 500–3 500 $ CA/mois) et réaliser 8–12 projets vidéo unitaires (≈6 000 $ CA/projet) pour atteindre 0,4–0,6 M$ CA de revenus.

    Mesure: MRR, ARR, taux de signature (>20% des devis), TTM (time-to-market) <10 jours ouvrés pour actifs sociaux.

    Cible géographique: ON/QC/CB.

  2. Conclure 3–4 partenariats “white-label” avec des agences pour sécuriser 25% du CA via la sous-traitance récurrente.

    Mesure: nombre de briefs/mois, respect SLA (≥95% délais), satisfaction (>85%), réachat agence >70% à 6 mois.

  3. Mettre en place la stack marketing et pilotage de la performance: CRM, suivi ER/CTR par plateforme, tableau de bord projets (coût par livrable).

    Mesure: 100 MQL, CAC payback <3 mois, NPS ≥40.

Moyen terme (12–36 mois)

  1. Atteindre 25–30 clients récurrents (ARPU ciblé: 3 500 $ CA/mois) et 15–20 projets vidéo/an pour un CA annuel de 1,0–1,5 M$ CA.

    Mesure: marge brute ≥55%, rétention clients ≥85%, panier moyen en hausse de 10% YoY.

  2. Étendre le programme “studio social” (packs 9:16/1:1 sous-titrés) avec cadence 10–20 livrables/production.

    Mesure: 70% des productions >10 livrables, baisse de 25% du coût par pièce vs T0, ER médian client +20% en 6 mois.

  3. Nouer 6–8 partenariats agences actifs (volume mensuel récurrent), dont 60% en ON/QC.

    Mesure: 40% du CA via agences, TAT vidéo promo <4 semaines, 0 incident brand safety.

Long terme (36–60 mois)

  1. Porter le CA à 2,0–3,0 M$ CA/an avec 35–40 retainers et 20–25 projets vidéo/an; maintenir une marge opérationnelle ≥15%.

    Mesure: pipeline 6 mois de couverture, LTV/CAC >4, churn <15%.

  2. Devenir référence “zéro déchet créatif” au Canada: 80% des tournages déclinés en 12–20 actifs multi-plateformes, avec frameworks par verticales (retail, B2B, services).

    Mesure: baisse de 30% du coût/actif vs benchmark marché, part vidéo =45% du CA.

  3. Ancrer la preuve d’impact: publier 12 études de cas/an démontrant +25–40% d’ER ou +10–20% de CTR selon plateforme; développer 3 offres shoppable/social commerce.

    Mesure: 20 clients e-commerce actifs, ROAS créa amélioré sur 60% des comptes.

Segmentation, Ciblage et Positionnement

Introduction générale

Dans un marché social et vidéo en forte croissance et très fragmenté, segmenter, cibler et se positionner avec précision maximise le ROI marketing et la pertinence créative. Cette approche permet d’adresser des besoins distincts tout en capitalisant sur les forces différenciantes: intégration rédaction–graphisme–audiovisuel, direction artistique soignée et narration forte.

Segmentation

Introduction

La segmentation permet de découper un marché hétérogène (agences, PME, créateurs) en groupes homogènes aux besoins et comportements proches. Cette granularité autorise des offres, messages et canaux sur-mesure, optimisant le coût d’acquisition et la satisfaction.

Segment 1 – Agences de marketing numérique (studio externalisé)

  • Besoins: capacité créative scalable lors des pics; formats courts social-first (9:16) brand-safe; respect strict des délais/NDA et cohérence multi-comptes.
  • Démographie: 5–50 employés; principalement ON/QC/CB; portefeuilles multisecteurs; bilingue requis selon comptes.
  • Comportements d’achat: recherche partenaires via recommandations/LinkedIn/Clutch; pilotes avant rétention; préférence pour modèles “white-label” et SLA documentés.

Segment 2 – PME e-commerce/DTC et marques orientées performance

  • Besoins: contenus orientés conversion (UGC scénarisé, démos, shoppable); calendrier éditorial multi-plateformes; A/B testing créatif pour paid social/retail media.
  • Démographie: 1–100 employés; concentration ON/QC/CB; budgets pub digitaux 5–50 k$/mois.
  • Comportements d’achat: décision fondée sur portfolio, valeur/prix et délais; adoption de forfaits mensuels; recherche via Google/Instagram/TikTok; sensibilité aux preuves chiffrées.

Segment 3 – Entrepreneurs, créateurs et professionnels (solos/TPE)

  • Besoins: identité de marque claire; production agile de formats courts (Reels/Shorts/TikTok); écriture et ghostwriting pour LinkedIn.
  • Démographie: solos à <10 employés; services, formation, conseils; budgets serrés mais besoins récurrents.
  • Comportements d’achat: achats à l’acte ou micro-retainers; forte influence du bouche-à-oreille et des showcases; préférence pour options flexibles et onboarding rapide.

Ciblage

Introduction

Cibler les segments à plus fort potentiel de revenus et de récurrence permet d’optimiser les ressources commerciales. La priorité est donnée aux groupes où l’externalisation est fréquente, le besoin créatif pressant et la montée en volume rapide.

Segments prioritaires

  • Agences de marketing numérique

    Pourquoi prioritaire: ~9 000 agences au Canada, forte propension à sous-traiter; besoin de cadence élevée, qualité constante et délais garantis.

    Stratégie d’approche:

    1. Programme “White-Label Studio”: packs par volume d’actifs, SLA (≥95% on-time), tarifs dégressifs; pilote 30 jours.
    2. Prospection ciblée (LinkedIn/email) de 200 agences ON/QC/CB + démonstrations mensuelles et showreel vertical.
    3. Intégrations outillage (Asana/Slack/Frame.io) et playbooks par plateforme pour réduire le time-to-first-value.
  • PME e-commerce/DTC

    Pourquoi prioritaire: croissance à deux chiffres du social et du social commerce; besoin continu de créas orientées conversion.

    Stratégie d’approche:

    1. Offres “Studio Social Commerce”: 8–12 vidéos/mois + statiques, sous-titrées et shoppables, avec A/B tests intégrés.
    2. Partenariats Shopify/agences paid locales + webinaires “zéro déchet créatif” (ON/QC) pour générer des leads qualifiés.
    3. Essai payé à faible risque (1 mois) incluant 1 tournage → 10+ livrables; reporting ER/CTR standardisé.

Positionnement

Introduction

Un positionnement clair permet de se différencier dans un univers concurrentiel fragmenté, en valorisant des bénéfices clients tangibles. L’entreprise se positionne comme un studio social-first qui transforme une identité de marque en un système de contenus performants, par plateforme et à cadence élevée.

Proposition de valeur unique

Une équipe multidisciplinaire 100% en ligne qui conçoit, produit et décline des contenus rédactionnels, graphiques et audiovisuels avec une direction artistique exigeante et une narration forte. Chaque production est pensée “zéro déchet créatif” pour générer 10–20 actifs multi-formats (9:16, 1:1, 16:9), optimisés pour l’engagement et la conversion.

Positionnement sur le marché

“Le studio social intégré qui livre vite, juste et aligné à l’identité de marque, avec un rapport valeur/prix mesurable.”

Avantages concurrentiels

  • Approche personnalisée: ateliers d’appropriation de l’identité, chartes créatives par plateforme, guides ton/visuel, et calendriers éditoriaux adaptés aux objectifs (notoriété, acquisition, social commerce).
  • Innovation technologique: usage raisonné de l’IA générative pour ideation/script/storyboard et déclinaisons; sous-titrage/formatage automatisés; révision via Frame.io; tableaux de bord ER/CTR et bibliothèques d’actifs centralisées.
  • Expertise de l’équipe: direction artistique pilotée par un Directeur Marketing spécialisé en créativité visuelle, appuyée par un réseau de talents rédaction/graphisme/audiovisuel bilingues pour servir ON/QC/CB.
  • Flexibilité des services: retainers modulaires par cadence, sprints “shoot day”, projets à l’unité, modèles white-label, et démarrage en 10 jours ouvrés. Tarification transparente et options d’escalade selon saisonnalité.

Exemples concrets de communication au marché

  • Showreel trimestriel multi-plateformes (30–45 s) et “avant/après” de déclinaisons 1 tournage → 12 actifs.
  • Études de cas chiffrées (ER/CTR, time-to-market, coût par pièce) publiées sur le site et LinkedIn.
  • Témoignages vidéo d’agences partenaires et de PME e-commerce, axés sur la qualité, la rapidité et l’impact.
  • Ressource “Guide du zéro déchet créatif” et mini-série Reels/Shorts illustrant les meilleures pratiques par plateforme.

Stratégie de vente


Processus de vente

1) Ciblage et prospection multicanale

L’entreprise cible deux axes prioritaires: agences de marketing en sous-capacité (≈9 000 au Canada) et PME actives en social commerce. La prospection priorise l’Ontario, le Québec et la C.-B., où se concentrent les entreprises et budgets.

Les canaux de vente incluent LinkedIn (ABM via Sales Navigator, messages ciblés par persona), email outbound (séquences 4–6 touches), démonstrations vidéo (reels/shorts portfolio) et cooptation via partenaires.

Objectifs trimestriels: 300 ICP ajoutés au CRM, 20% de taux d’acceptation LinkedIn, 12–15 rendez-vous de découverte/mois. Les réponses entrantes (site, formulaires, appels) sont qualifiées sous 24 h, puis routées vers des créneaux de diagnostic.

2) Diagnostic et audit de contenu

Chaque prospect reçoit un diagnostic court (30–45 minutes) et un mini-audit gratuit sous 72 h: cartographie des plateformes actives (Facebook, YouTube, Instagram, TikTok, LinkedIn), baseline des KPIs (ER, vues, rétention, CTR), cohérence de marque (charte, ton), et adéquation format/objectif (9:16, 1:1, sous-titres).

L’entreprise propose une grille “maturité social-first” et identifie 3 opportunités à impact rapide (ex.: déclinaisons verticales, cadence éditoriale, variantes pour retail media). Une piste créative (moodboard + piste narrative) et un calendrier éditorial test 30 jours sont fournis pour matérialiser le potentiel, avec engagements KPI cibles (++20–30% ER, +15% CTR sur 90 jours).

3) Proposition modulaire et pilote

La proposition est modulaire: a) “Studio social” en abonnement (12–16 livrables/mois, déclinaisons multi-formats, sous-titrage, templates brand), b) “Vidéo promotionnelle clé en main” (script→tournage→post-prod).

Les fourchettes de prix s’alignent sur le marché: 3 000–6 000 $ CA/mois (retainer) et 3 500–10 000 $ CA/projet vidéo selon complexité. Un pilote rapide est recommandé: 1 vidéo verticale + 3 cutdowns + 2 visuels statiques en 10 jours; le coût du pilote est crédité si signature d’un retainer sous 30 jours. Signature e‑signature, échéancier, droits d’usage et SLA sont intégrés. Objectif: cycle de vente <30 jours.

4) Onboarding, production et approbations

L’onboarding capture l’ADN de marque: charte visuelle, voix, do/don’t, banques d’assets, personae et objectifs par plateforme. Un calendrier éditorial de 4–6 semaines est validé.

La production applique l’approche “zéro déchet créatif”: 1 tournage/boîte à contenus génère 10–20 livrables (capsules, teasers, carrousels).

Outils: briefings en visioconférence, gestion projet (Trello/Notion), validation vidéo (Frame.io), stockage cloud.

Cadence: sprints bi-hebdomadaires, point hebdo de 20 minutes, fenêtres d’approbation 48 h. SLA: 95% de livraisons à l’heure, 2 cycles d’allers-retours inclus, sous-titres bilingues quand requis. Objectif satisfaction: NPS ≥ 60.

5) Mesure, optimisation et expansion

Un tableau de bord mensuel suit ER, vues qualifiées, rétention, CTR, CPV (pour assets sponsorisés), et qualité créative (hook rate 3 s, taux de complétion). Les enseignements alimentent des itérations de scripts/storyboards et des variantes par audience et inventaire (retail media).

Des QBR trimestriels proposent extensions: shoppable content (UGC scénarisé, tutoriels), packs LinkedIn B2B sous-titrés, séries vidéo récurrentes. Pour agences, un mode “white-label” maintient les délais en pics de charge. KPI commerciaux: taux de rétention >85%, upsell ≥20% des comptes en 6 mois, 8–12 partenaires agences actifs à 24 mois.

Stratégie Produit

L’offre combine un studio social multicanal et des vidéos promotionnelles clé en main, pensée plateforme par plateforme. Les caractéristiques clés: direction artistique soignée, narration forte, formats natifs (9:16/1:1), sous-titres et déclinaisons rapides. L’approche “zéro déchet créatif” extrait 10–20 livrables par production, réduisant le coût par pièce. Positionnement: exécution créative agile et intégrée (rédaction, graphisme, audiovisuel) face à des concurrents orientés conseil ou PR/diffusion. Valeur client: accélération du time-to-market, cohérence d’identité et meilleure performance d’engagement. Fourchettes de prix alignées au marché (retainers 3 000–6 000 $/mois, vidéos 3 500–10 000 $) avec options d’optimisation et crédits pilote.

Stratégie de Prix

La tarification s’appuie sur la valeur créée (impact mesurable) et la complexité. Retainers “Studio social” par niveaux: Start (≈3 000 $/mois, 8–10 livrables), Growth (≈4 500 $/mois, 12–16), Scale (≈6 000 $/mois, 18–24), incluant plan éditorial, conception, montage, sous-titres et 2 cycles d’allers-retours.

Les projets vidéo sont cotés selon durée, scénario, tournage (studio/terrain), casting, VFX et langues: 3 500–10 000 $+, avec grille droits d’usage claire. Facteurs d’ajustement: bilinguisme, délais “rush” (+20%), formats additionnels, livrables shoppables, variantes retail media. Un pilote à coût réduit est proposé et crédité à la signature d’un abonnement sous 30 jours, diminuant le risque perçu et accélérant la décision.

Pour les agences, un tarif white-label offre 10–15% de remise volume avec SLA dédié. Les prix sont indexés annuellement (IPC) et réévalués semestriellement selon la performance (ER, CTR, CPV). Objectifs financiers: marge brute 55–60% sur retainers, 50–55% sur vidéo, DSO <30 jours. Modalités: 1 mois de dépôt sur abonnement; projets: 40% à la commande, 40% au premier cut, 20% à la livraison.

Stratégie de Distribution

La prestation est 100% en ligne, permettant de couvrir efficacement le Canada, avec priorité ON/QC/CB où la densité d’entreprises et les budgets sont les plus élevés.

La distribution commerciale combine: a) vente directe via site vitrine, démonstrateurs vidéo et formulaires qualifiés, b) social selling LinkedIn pour atteindre décideurs agences/PME, c) partenariats “studio externalisé” avec agences en surcharge, d) références clients (programme de parrainage).

La production s’appuie sur un réseau modulable (vivier de talents vidéo canadien), activé selon la charge, tout en gardant la direction artistique centrale. La logistique de projets est gérée via outils cloud (briefs, scripts, versions, validations), avec planification en sprints et créneaux d’approbation standards.

Pas de stock physique; la “capacité” est gérée par planning des équipes et allocation de sous-traitants certifiés (NDA, white-label, QA). SLA nationaux garantissent la cohérence qualitative et la rapidité, avec kits d’identité de marque pour limiter les allers-retours. Objectif distribution: 25–35 clients récurrents et 15–25 vidéos/an en 36–60 mois; 8–12 agences partenaires récurrentes en palier haut.

Stratégie Publicitaire

1) ABM LinkedIn + preuve créative

Ciblage par titres (Directeur Marketing, Responsable Social, Directeur de Création) dans ON/QC/CB, avec messages ancrés données: croissance double chiffre du social et de la vidéo au Canada, 82% de pénétration sociale, et bénéfices “zéro déchet créatif”.

Actifs: carrousels avant/après, études de cas courtes, reels démonstrateurs.

Objectifs: 100 MQL/trimestre, CPL ≤150 $ CA, 12–15 rendez-vous de découverte/mois.

Mesure: UTM, CRM, taux d’acceptation, CTR ≥1,5%, coût par rendez-vous.

Mise en œuvre: campagnes InMail + retargeting, séquences nurture email, optimisation bi-hebdomadaire des créations par taux de hook 3 secondes.

2) Paid social démonstrateur (Meta/TikTok/YouTube Shorts)

Campagnes vidéo centrées sur la direction artistique et la narration, avec ciblage lookalike de décideurs B2B et intérêts e-commerce. Créations en 9:16, sous-titrées, A/B test des hooks et call-to-action (audit gratuit, pilote crédité).

Objectifs: CPV ≤0,03 $, CTR ≥1,8%, 30% de vues ≥50% de la durée.

Mesure: GA4, pixels, tableaux de bord hebdomadaires; optimisation des cutdowns à partir des segments à forte rétention.

Mise en œuvre: calendrier éditorial ads mensuel, bibliothèque créative itérative, variantes par province/linguistique, retargeting sur visiteurs du site et consommateurs de vidéos >10 s.

3) Programme Partenaires Agences (white-label + co‑marketing)

Création d’un kit partenaires: grilles tarifaires “agence”, SLA prioritaires, templates de propositions en marque blanche, showreel neutre.

Activation via webinaires trimestriels (“de 1 tournage à 20 assets”), études de cas sectorielles et offres pilote cofinancées.

Message: capacité d’absorber les pics de charge avec une exécution créative premium et délais garantis.

Objectifs: 8–12 partenaires actifs en 24 mois, 35–45% du revenu via indirect, coût d’acquisition partenaires <2 000 $.

Mesure: nombre de briefs entrants, taux de transformation briefs→projets (>40%), NPS partenaires, revenu récurrent par partenaire.

4) Contenu SEO + aimants à leads “Studio Social”

Déploiement d’un hub de contenus: guides “social-first Canada”, modèles de chartes de marque, checklists de tournage mobile, et calculateur de cadence/assetization.

Mots-clés ciblés: “studio social”, “vidéo courte Canada”, “agence contenu LinkedIn/TikTok”.

Message: transformer la pénetration sociale (≈82%) en impact mesurable via narration et déclinaisons multi-formats.

Objectifs à 12 mois: 1 000 visites organiques/mois, taux de conversion MQL ≥2%, 10 audits réservés/mois.

Mesure: positions SEO, trafic organique, téléchargements, attribution CRM.

Mise en œuvre: calendrier éditorial, maillage interne, réutilisation en carrousels/reels, outreach presse sectorielle.


Opérations


Activités Clés

Préproduction créative et direction artistique

  • cadrage de l’identité de marque, atelier d’immersion, définition du message et des personas par plateforme.
  • Rédaction de briefs créatifs, moodboards, chartes visuelles, scripts et plans de tournage orientés social-first (9:16, 1:1, 16:9).
  • Élaboration d’un kit d’actifs réutilisables (typos, palettes, gabarits Reels/Shorts, lower-thirds).
  • Intégration d’itérations rapides via outils collaboratifs en ligne et utilisation raisonnée d’IA générative pour roughs, storyboard et variantes de copies.
  • Validation bilingue FR/EN avant production.
  • Livrables: brief validé, liste des contenus, calendrier éditorial et matrices de déclinaisons.
  • Ressources: directeur marketing créatif, concepteur-rédacteur, DA, chef de projet.
  • Partenaires: pigistes spécialisés et banques médias pour références visuelles et sons.
  • Outils: suite Adobe, Figma, Asana, stockage cloud sécurisé canadien et sauvegardes.

Production audiovisuelle et multicanale

  • organisation de tournages légers, captations verticales et horizontales, et enregistrements à distance guidés (kits mobiles envoyés aux clients, directives cadrage/son/lumière).
  • Constitution d’une banque B‑roll et d’interviews courtes pour extraire 10–20 livrables par session (“zéro déchet créatif”).
  • Intégration d’animations graphiques, captures d’écran produits, démonstrations et voix off.
  • Respect des chartes approuvées et des contraintes plateformes (durées, zones sûres, sous-titres brûlés).
  • Ressources: réalisateur/monteur, motion designer, cadreur ou créateurs UGC encadrés, preneur de son, chef de projet.
  • Partenaires: studios locaux ponctuels au Québec/Ontario/C.-B., talents voix, musique sous licence.
  • Logistique 100% en ligne: plannings partagés, checklists, autorisations, et transferts via solutions cloud conformes au Canada.
  • Sécurité des fichiers assurée par chiffrement, contrôle d’accès et sauvegardes.

Postproduction et déclinaisons

  • montage, étalonnage, mixage, habillage graphique et sous-titrage multilingue pour une diffusion mobile-first.
  • Export multi-formats optimisés par plateforme (9:16/1:1/16:9, bitrate adapté, loudness standardisé).
  • Création de variantes A/B sur hooks, titres, CTA et durées.
  • Déclinaisons statiques (carrousels, miniatures, bannières) cohérentes avec la direction artistique.
  • Livraison d’un package par campagne: 10–20 assets exploitables, bibliothèques de templates réutilisables et fichiers sources ordonnés.
  • Ressources: monteurs, motion designers, réviseurs linguistiques FR/EN.
  • Outils: Adobe, After Effects, outils de sous-titrage, DAM pour indexation et partage.
  • Contrôle final qualité avant mise en ligne et archivage cloud pour réemploi ultérieur.
  • Mesure post‑diffusion intégrée: export des métriques, suivi des taux de complétion vidéo, ER et clics, puis plan d’optimisation créative pour cycle suivant.

Gestion de comptes et partenariats

  • pilotage des calendriers éditoriaux, sprints de production et SLA par client (délais standards: 7–10 jours ouvrés post‑brief).
  • Coordination avec agences partenaires en sous-traitance pour absorber les pics de demande et garantir une cadence stable.
  • Mise en place de packages “studio social” récurrents et de modules vidéo promotionnelle sur mesure.
  • Rapport mensuel de performance (portée, ER, vues complètes, clics) et recommandations.
  • Prospection 100% en ligne priorisant Ontario, Québec et C.-B.; démonstrations, portfolio, devis et onboarding digitaux.
  • Ressources: chef de projet, account manager bilingue, analyste contenu.
  • Outils: CRM, tableau de bord analytics, automatisations.
  • Objectifs: rétention >85%, satisfaction NPS ≥50, livraisons à l’heure ≥95%.
  • Pilotage budgétaire serré et revue trimestrielle des capacités opérationnelles.

Indicateurs de Performance Clés (KPIs)

Taux de livraison à l’heure (OTD)

  • pourcentage de livrables remis avant ou à la date convenue par rapport au total planifié sur la période.
  • Objectif: ≥95% mensuel, SLA par client respecté.
  • Importance: reflète la fiabilité opérationnelle, conditionne la satisfaction agence/PME et la capacité à absorber des pics de demande.
  • Collecte: données horodatées issues de l’outil de gestion de projet (Asana/Airtable), rapprochement avec les échéances contractuelles, validation par accusés de réception clients.
  • Analyse: suivi hebdomadaire, heatmaps des goulets d’étranglement, plans d’action sur causes racines (ressources, briefing, approbations) et recalibrage des charges sur 4 semaines glissantes.
  • Escalade rapide via rituels d’équipe hebdomadaires.

Vitesse de production multiformat

  • nombre moyen d’actifs publiables générés par session de tournage ou lot de briefs (vidéos, cutdowns, carrousels, miniatures).
  • Définition: total des livrables validés ÷ nombre de sessions sur la période.
  • Cible: 12–20 actifs par session, selon complexité.
  • Importance: mesure la compétitivité “zéro déchet créatif”, améliore le coût unitaire et l’agilité social-first.
  • Collecte: comptage automatique via DAM et feuilles de route, vérifié par l’équipe QA.
  • Analyse: comparaison par client, format et plateforme; identification des gisements (B‑roll, templates) et des pertes; actions correctives sur processus, directives de tournage et gabarits. Reporting mensuel, tendance trimestrielle et objectifs par équipe définis.

Impact d’engagement (ER uplift)

  • variation de l’engagement moyen (likes, commentaires, partages, sauvegardes, clics) versus la ligne de base du client avant collaboration, standardisée par plateforme.
  • Définition: ((ER campagne − ER baseline)/ER baseline) × 100.
  • Cible: +15% à +40% après 90 jours.
  • Importance: relie la qualité créative à des résultats d’audience tangibles, pertinent pour agences et PME orientées croissance.
  • Collecte: Meta/YouTube/TikTok/LinkedIn Analytics, export API, UTM pour clics, centralisation dans un tableau de bord.
  • Analyse: segmentation par format, hook, durée, CTA; tests A/B; apprentissages vers la direction artistique et les scripts. Revue mensuelle clients, ajustements éditoriaux et plan d’optimisation priorisé par impact.

Rétention et satisfaction client (Retention + NPS)

  • pourcentage de clients actifs reconduits sur 12 mois et score Net Promoter mesuré trimestriellement.
  • Définition: rétention = clients en fin de période ayant renouvelé ÷ clients éligibles; NPS = % promoteurs − % détracteurs.
  • Cibles: rétention ≥85%, NPS ≥50.
  • Importance: stabilise les revenus récurrents (retainers), réduit le coût d’acquisition et valide la valeur perçue des contenus.
  • Collecte: CRM pour reconductions et churn, sondages NPS bilingues envoyés après livraison mensuelle, corrélations avec OTD et ER uplift.
  • Analyse: alertes précoces, plans de fidélisation, offres packagées adaptées et revue QBR. Boucle d’amélioration continue priorisée trimestriellement formalisée.

Contrôles Qualité

Gate d’alignement identité de marque

  • validation systématique des moodboards, chartes visuelles, tons rédactionnels et gabarits avant production.
  • Checklists par plateforme (logo, palettes, typographies, zones sûres, CTA) et grille d’évaluation de cohérence FR/EN.
  • Double signature: directeur marketing créatif et client/agence.
  • Objectif: ≥98% d’adhérence.
  • Traçabilité: versions contrôlées dans le DAM et compte-rendus d’approbation.

Contrôle technique et conformité plateforme

  • vérification de résolution, cadence, bitrate, ratio, sous-titres, niveaux audio et loudness avant export.
  • Présets par réseau (Reels/Shorts/TikTok/LinkedIn) et contrôle des safe areas.
  • Test qualité mobile (iOS/Android) et desktop.
  • Objectif: 0 rejet plateforme.
  • Journalisation: rapports d’export, captures d’écran et validation croisée par un binôme monteur/QA hebdomadaire.

Revue éditoriale et narrative

  • contrôle des scripts, story arcs, preuves et CTA avec relecture bilingue.
  • Vérification de la clarté, des bénéfices client et de l’appel à l’action, adaptés à chaque plateforme.
  • Test A/B sur hooks lorsque pertinent.
  • Objectif: augmenter la complétion vidéo et le CTR.
  • Traçabilité: fiches de revue et décisions documentées.

Accessibilité, localisation et droits

  • sous-titrage FR/EN, contraste et lisibilité, descriptions textuelles pour assets statiques; respect des bonnes pratiques AODA/WCAG applicables aux contenus sociaux.
  • Vérification des licences (musique, polices, images) et des autorisations de tournage/talent.
  • Objectif: conformité et portée élargie.
  • Traçabilité: registre des licences, consentements signés et audit trimestriel aléatoire documenté.

Plan d’Implémentation

0–90 jours

  • structurer l’offre et les process.
  • Définir packages “studio social” et vidéo promo, créer templates, chartes, briefs types et checklists.
  • Mettre en place CRM, DAM, Asana et pipeline pigistes.
  • Construire portfolio démo, site et scripts commerciaux.
  • Objectifs: 5 clients pilotes, OTD ≥90%, 12 actifs/session.
  • Processus QA bilingue opérationnel documenté.

3–6 mois

  • accélérer l’acquisition en Ontario/Québec/C.-B. via prospection en ligne, vitrines sociales et partenariats agences.
  • Déployer 10 tournages légers et 15 lots éditoriaux.
  • Standardiser la postproduction et le reporting.
  • Objectifs: 12–15 clients actifs, OTD ≥93%, ER uplift moyen ≥15%, rétention 80%, 15–18 actifs/session.
  • Premiers cas clients publiés et référencés bilingues.

6–12 mois

  • formaliser 8–12 partenariats agences en sous-traitance récurrente.
  • Industrialiser la capture à distance, affiner gabarits et bibliothèques.
  • Recruter un motion designer senior et un account manager bilingue.
  • Objectifs: 25–30 clients, OTD ≥95%, ER uplift ≥25%, NPS ≥50, 18–20 actifs/session, cycle projet <10 jours ouvrés.
  • Marge brute par projet ≥45%.

12–24 mois

  • scaler l’opération avec cellules spécialisées par plateforme, automatisations de publication et bibliothèque d’actifs centralisée.
  • Étendre l’offre social commerce (UGC scénarisé, lives, démonstrations “shoppable”).
  • Mettre en œuvre un programme de référence partenaires.
  • Objectifs: 35+ clients, 20–25 actifs/session, OTD ≥96%, ER uplift ≥30%, rétention ≥85%.
  • Capacité nationale opérée en ligne.

Stratégie Technologique


Sélection Technologique

  • 1) Suite créative multimédia Adobe (Premiere Pro, After Effects, Photoshop, Illustrator) couplée à Frame.io pour révision/approbation cloud.

    Avantages: standard industrie, intégrations profondes, workflows collaboratifs, accélérateurs (templates, presets, LUTs) et export natif multi-formats 9:16/1:1/16:9.

    Inconvénients: coût par licence, courbe d’apprentissage, besoin matériel GPU/SSD.

    Intégration: bibliothèques partagées, kits de marque bilingues, modèles motion préapprouvés et routage automatique des versions vers Frame.io pour feedback clients/partenaires, réduisant les cycles d’itération et sécurisant la cohérence multi-plateformes et gouvernance stricte des métadonnées.

  • 2) Pile IA générative orientée production: assistants de script/storyboard, génération d’images de référence, upscaling, auto-sous-titrage et déclinaisons automatiques par format via outils comme Runway, Descript et moteurs text-to-image.

    Avantages: vitesse d’idéation, multiplication d’assets “zéro déchet” (10–20 livrables/tournage), localisation FR/EN et accessibilité renforcée.

    Inconvénients: risques de droits/auteurs, dérives stylistiques, biais et dépendance fournisseurs.

    Intégration: gouvernance “human-in-the-loop”, bibliothèques de prompts, garde-fous juridiques, filtres brand safety, et validation créative systématique avant diffusion payante ou organique, plus journalisation des décisions.

  • 3) Plateforme social-first de planification, publication et analytics (Hootsuite/Later) couplée à un DAM cloud (Iconik/Bynder) et à la gestion de liens UTM.

    Avantages: centralisation des assets, programmation multi-plateformes (Facebook, Instagram, TikTok, YouTube, LinkedIn), suivi ER/rétention/CTR, et traçabilité par campagne.

    Inconvénients: coûts d’abonnement, limites API, dépendance aux changements des plateformes.

    Intégration: connecteurs officiels, tableaux de bord bilingues, normes de nommage, taxonomie métadonnées, et synchronisation automatique avec les dossiers projets pour réduire erreurs, accélérer la mise en ligne.

Contribution Technologique Attendue

L’architecture technologique retenue vise une double contribution: accélérer la production social-first et prouver l’impact.

En combinant suite créative, IA générative et publication/analytics, le studio anticipe un gain de productivité de 30–40% (idée→mise en ligne) et une extraction systématique de 10–20 livrables par tournage, adaptée aux formats mobiles 9:16 dominants.

L’automatisation des sous-titres, variantes FR/EN et exports natifs réduit les délais à moins de cinq jours ouvrables pour les séries sociales, alignant la cadence sur une audience où ~82% des Canadiens sont actifs hebdomadairement.

Les tableaux de bord consolident ER, rétention et conversions social commerce pour réallouer 10–15% des budgets depuis le “déchet créatif” vers l’amplification.

Attendu à 36–60 mois: capacité soutenue de 25–35 retainers mensuels et 15–25 projets vidéo/an, avec un coût par asset inférieur de 25% vs baseline initiale.

Risques: dépendances fournisseurs, variations d’API, et incertitudes juridiques liées aux contenus générés.

Mesures: architecture modulaire multi-fournisseurs, revues légales, prompts et styles gouvernés, contrôles qualité systématiques avant diffusion payante.

Bénéfice final: délais plus courts, cohérence de marque renforcée et amélioration mesurable des performances (+15–25% d’ER en 90 jours), soutenant l’acquisition et la notoriété dans un marché numérique en forte croissance.

La transparence des coûts est renforcée via budgets et SLA documentés.

Exigences Technologiques

  • Production et captation:
    • Caméras 4K/6K, optiques polyvalentes, micro-cravate + shotgun, éclairage LED, stabilisation, téléprompteur; kits mobiles pour contenus UGC scénarisés.
    • Estimation CAPEX initial: 20–30 k$ CA.
  • Postproduction et stockage:
    • 3 stations d’édition (64 Go RAM, GPU dédié, SSD NVMe), moniteurs calibrés; NAS 40 To RAID + sauvegarde 3-2-1; cloud storage 20 To.
    • Estimation CAPEX: 15–25 k$ CA.
  • SaaS et intégrations:
    • Adobe CC (5 licences), Frame.io Team, Hootsuite/Later, DAM (plan starter), Asana/ClickUp, Slack, Notion, HubSpot Starter, Zapier/Make, Antidote/Grammarly, DeepL.
    • OPEX SaaS: 2–3 k$ CA/mois.
  • IA et automatisation:
    • Runway/Descript Pro (sous-titres, cutdowns), moteur ASR FR/EN, text-to-image de référence, checklist modération/brand safety, bibliothèque de prompts.
  • Sécurité et conformité:
    • MFA/SSO, gestionnaire de mots de passe, VPN, rôles/permissions, NDA, rétention 24 mois, conformité PIPEDA, chiffrement au repos/en transit.
  • Processus et qualité:
    • Kits de marque bilingues, templates motion, normes de nommage, checklists QA, pipeline sous-titres accessibles (WCAG), journal de versions.
  • Ressources humaines:
    • Producteur social, monteur/motion designer, spécialiste analytics, responsable opérations; formation initiale 20 h/utilisateur.

Mise en Œuvre Technologique

  • Phase 0–4 semaines:

    Sélection finale fournisseurs, achats CAPEX, création des environnements SaaS, SSO/MFA, structure DAM et taxonomie, kits de marque.

    Ressources: responsable opérations, IT externe.

    Livrables: playbooks, normes de nommage, SLA internes.

  • Phase 5–8 semaines:

    Intégrations (Frame.io↔Adobe, DAM, Hootsuite/Later, CRM), automatisations Zapier/Make, checklists QA, pipeline sous-titres FR/EN, sauvegardes 3-2-1 testées. Formation équipes.

  • Phase 9–12 semaines:

    Pilote avec 3 comptes (2 PME, 1 agence). Objectif: 60+ assets publiés, délai <5 jours ouvrables, collecte KPIs baseline. Ajustements outils/process.

  • Phase 13–16 semaines:

    Lancement portail partenaires, documentation marque blanche, modèles contractuels, catalogue offres packagées par plateforme.

  • Phase 5–6 mois:

    Optimisations avancées (presets colorimétriques, prompts), renforcement sécurité, revue budgétaire. Objectif: 6–8 retainers actifs, 5 agences en prospection avancée.

Gestion Technologique

  • Gouvernance et sécurité:
    • Politique d’accès par rôles, MFA obligatoire, audits trimestriels, journaux d’activité, revues PIPEDA, plan de réponse incident (SLA 4 h) et PRA testé semestriellement.
  • Qualité et cohérence:
    • Gate creative à deux niveaux (DA puis responsable compte), validation légale/droits, checklists accessibilité, contrôle versions dans DAM, approbations centralisées via Frame.io.
  • Cycle d’amélioration continue:
    • Rétrospectives mensuelles, revue des prompts/templates, backlog optimisation, veille API plateformes sociales.
  • Gestion des fournisseurs:
    • Scorecards trimestrielles (coût, uptime, support), stratégie multi-fournisseurs critique (publication, IA, stockage) pour limiter le risque.
  • Mesure et pilotage:
    • Tableaux de bord unifiés; KPIs: délai production, révisions/cycle, coût par asset, ER, VTR, CTR, conversions; comités mensuels de pilotage.

Stratégie Numérique

Étape 1 – Moteur social-first et vidéo courte

Objectif: devenir un studio social-first capable de livrer 12–20 assets par client et par mois, optimisés pour mobile (9:16), sous-titrés et bilingues.

Tactiques: boîtes à contenus par tournage, templates motion préapprouvés, déclinaisons automatiques par IA, checklists de cohérence de marque, et A/B tests systématiques sur hooks, hooks visuels et longueurs.

Ressources: équipe créative multidisciplinaire, suite Adobe + Frame.io, pile IA (Runway/Descript), plateforme de publication et un producteur social dédié.

Mesures: délai “idéation→mise en ligne” <5 jours ouvrables, ER +15–25% en 90 jours, temps moyen de révision réduit de 20%.

Garde-fous: validation éditoriale à deux niveaux, contrôle légal sur droits musicaux/visuels, et suivi hebdomadaire des performances par client avec recommandations d’optimisation concrètes priorisées par impact potentiel et allocation budgétaire médias corrélée.

Étape 2 – Hub de mesure et optimisation continue

Objectif: unifier la mesure pour orienter la création vers la performance et prouver la valeur.

Tactiques: normaliser les UTM, connecter API plateformes et outil social, définir un modèle d’attribution simple (engagement→clic→conversion), et instaurer un calendrier d’expérimentations hebdomadaires.

Ressources: analyste données, Hootsuite/Later, connecteurs, tableurs modèles, et documentation des KPIs (ER, rétention 3s/10s, VTR, CTR, ROAS social commerce).

Mesures: baseline par client sous 30 jours, 3 tests A/B minimum par semaine, et amélioration incrémentale ciblée de +10% sur au moins un KPI clé toutes les quatre semaines.

Gouvernance: revues trimestrielles par segment (agences, PME), nettoyage données, alerts automatisées sur dérives de coût par asset, documentation des enseignements créatifs réutilisables dans bibliothèques de templates et prompts, pour élever la qualité et réduire l’itération.

Étape 3 – Programme partenaires agences

Objectif: construire un canal récurrent via 8–12 agences partenaires en 24 mois, positionné “studio externalisé” à exécution rapide.

Tactiques: portail partenaires (briefing, dépôt d’assets, suivi), SLA clairs (délais, révisions incluses), tarification au forfait/retainer, et options en marque blanche.

Ressources: responsable partenariats, producteur senior, modèles de contrats et processus d’onboarding, plus intégrations Asana/Frame.io pour visibilité temps réel.

Mesures: 90% des livrables dans les SLA, NPS partenaires >45, et panier moyen mensuel par agence >6 000 $ CA, avec marge brute cible ≥55%.

Plan d’activation: pipeline de ciblage par province (ON/QC/CB), séquences d’emailing démonstrations vidéo, webinaires trimestriels axés vidéo courte et retail media, et catalogue d’offres packagées par plateforme (Reels, Shorts, TikTok) assorties de cas chiffrés, pour réduire le cycle de vente.

Étape 4 – Social commerce et contenus “shoppables”

Objectif: capitaliser sur la croissance du social commerce en standardisant des formats “shoppables” pour PME (UGC scénarisé, tutoriels, lives, démonstrations produits).

Tactiques: scripts orientés conversion, overlays prix/USP, appels à l’action clairs, tags produits natifs, et pages d’atterrissage UTMisées.

Ressources: réalisateur contenu, spécialiste commerce social, intégrations pixel/SDK, et gabarits vidéo 9:16 optimisés pour attention initiale <3 secondes.

Mesures: taux de clic >1,5% sur contenus shoppables, VTR 3s >35%, et coût par ajout au panier inférieur de 20% par rapport aux benchmarks initiaux.

Gouvernance: inventaire des droits produits/marques, consentements talent, tests d’accessibilité (sous-titres, contraste), et boucle d’optimisation hebdomadaire reliant insights des commentaires aux futures itérations créatives, afin d’augmenter la pertinence et de réduire les abandons entre clic et panier à chaque cycle.

Étape 5 – Owned media, SEO et génération de leads

Objectif: bâtir un canal d’acquisition propriétaire pour lisser l’occupation et réduire le coût d’acquisition.

Tactiques: site bilingue performant, études de cas chiffrées, blog thématique (vidéo courte, IA créative, retail media), SEO technique (Core Web Vitals, schémas, maillage), et offres packagées avec prise de brief en ligne.

Ressources: CMS, SEO manager, outil tracking, CRM et automatisation email.

Mesures: 30–40 leads entrants/mois à 12 mois, taux MQL >35%, et conversion devis→mandat >25% avec temps de réponse <24 heures.

Contenu magnétique: guides téléchargeables sur cadences éditoriales, calculateur de coût par asset, et bibliothèque de templates de briefs; retargeting social des visiteurs à forte intention, et nurturing email en trois étapes (éducation, preuve, offre).

Gouvernance: calendrier éditorial trimestriel planifié et audit SEO semestriel régulier.


Gestion


Structure de Gestion

Le modèle organisationnel est léger et orienté exécution. Le propriétaire unique est Anthony Diotte, qui cumule la Direction générale et la Direction marketing (créativité visuelle). Au lancement, la structure comprend un Chef de projet opérations, un Lead Rédaction/Stratégie, un Lead Design & Motion, un Réalisateur/Monteur et un Responsable finance (temps partiel/externalisé). Les collaborateurs permanents pilotent la planification, la qualité et la cohérence de marque; un réseau de freelances vérifiés (cadreurs, animateurs 2D/3D, sound designers, traducteurs) absorbe les pics de charge.

Rôles clés: Anthony définit la vision, la direction artistique et le développement commercial, supervise le P&L et les comptes stratégiques. Le Chef de projet sécurise les délais, budgets et SLA. Le Lead Rédaction établit lignes éditoriales, scripts et guidelines. Le Lead Design conçoit identités visuelles, templates et motion assets. Le Réalisateur/Monteur exécute tournage, étalonnage et habillage. Le Responsable finance assure facturation, paie, conformité fiscale et reporting mensuel et trimestriel détaillé.

Le processus décisionnel est centralisé au démarrage, avec une gouvernance agile adaptée à une équipe cœur de 4–6 personnes et un vivier de freelances. Les décisions stratégiques (positionnement, tarification, partenariats, investissements) sont prises par Anthony Diotte après revue d’indicateurs commerciaux et de capacité. Les décisions opérationnelles suivent un cadre RACI: le Chef de projet est responsable des plannings et arbitrages de ressources; les Leads Rédaction et Design valident les livrables et l’adéquation aux identités de marque. Un seuil d’engagement financier (>5 000 $ CA) exige une double validation Chef de projet + Direction. Les décisions sont communiquées via un rituel hebdomadaire de sprint (ordre du jour, risques, priorités), récapitulées dans un tableau de bord partagé (KPI, SLA, marge par projet) et enregistrées dans les briefs/feuilles de route.

Gestion des Ressources Humaines

  • Directeur général & marketing: définit vision, offres, direction artistique; gère P&L et comptes clés. Expérience: 7–10 ans création/marketing; formation en communication/marketing ou équivalent.
  • Chef de projet opérations: planification, budgets, SLA, coordination freelances, qualité. Expérience: 5+ ans en gestion de production créative; certification Agile/PMI appréciée.
  • Lead Rédaction/Stratégie: lignes éditoriales, scripts, SEO de base, mesure d’engagement. Expérience: 5–8 ans; bac en journalisme, communication ou lettres.
  • Lead Design & Motion: identités visuelles, templates, motion 2D/3D léger. Expérience: 5–8 ans; diplôme en design graphique/motion.
  • Réalisateur/Monteur: tournage, éclairage, son, montage, étalonnage, sous-titrage. Expérience: 4–7 ans; études cinéma/TV.
  • Responsable service client: onboarding, satisfaction, upsell, NPS. Expérience: 3–5 ans en agence; bilinguisme FR/EN.
  • Responsable finance (part-time): facturation, paie, conformité fiscale, reporting. Expérience: 5+ ans; CPA ou technicien comptable senior.
  • Spécialiste social commerce/UGC (freelance): création shoppable, live, tests A/B, analytics. Expérience: 3–5 ans; maîtrise TikTok/Meta; certification plateforme souhaitée, bilingue canadienne idéalement.

Recrutement

Le recrutement combinera canaux numériques et approches ciblées. Les annonces paraîtront sur LinkedIn, Indeed, Workopolis, Behance/Dribbble et ProductionHUB, complétées par du sourcing direct et des partenariats écoles (UQAM, Concordia, OCAD). Critères clés: portfolio démontrant social-first et respect d’identités de marque, bilinguisme FR/EN, rigueur opérationnelle, culture data (KPI, A/B), et disponibilité en mode hybride permanent/freelance. Processus en quatre étapes: présélection sur portfolio et test de compétences en ligne; entretien technique avec cas de 24–48 h (rémunéré); vérification de références; offre et période d’essai de 30 jours avec objectifs mesurables (qualité, respect SLA, satisfaction client) et adéquation culturelle avec valeurs créatives centrées.

Formation et Développement des Employés

Un programme d’onboarding de deux semaines couvre process, chartes de marque et outils (briefs, templates, RACI).

Les compétences clés sont développées via ateliers mensuels sur storytelling, direction artistique, motion design social 9:16, sous-titrage/accessibilité, SEO éditorial et bonnes pratiques de social commerce. Des modules dédiés à l’IA générative cadrent l’idéation, le storyboard et la déclinaison multiformat, avec garde‑fous éthiques (droits d’auteur, transparence). Le perfectionnement se fait par mentorat interne (revues créatives hebdomadaires), budgets formation individuels (2% du CA par ETP) et participation à événements canadiens.

L’efficacité est mesurée par: amélioration de l’ER moyenne par plateforme, taux d’acceptation des livrables au premier jet, réduction des cycles de production, qualité perçue (NPS), et progression des compétences via évaluations trimestrielles. Objectif: +20% d’efficacité opérationnelle en douze mois minimum garanti.

Politique de Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE)

La politique RSE repose sur trois piliers: impact social, éthique numérique et climat. Côté social, l’entreprise garantit l’égalité des chances, la non‑discrimination et une rémunération équitable des talents, y compris freelances. Les recrutements privilégient la diversité, le bilinguisme et l’inclusion des personnes sous‑représentées; un quota cible de 40% de mandats confiés à des talents issus de la diversité est fixé sur 24 mois. L’entreprise s’engage à 1% du temps pro bono pour des organismes communautaires et à produire systématiquement des contenus accessibles (sous‑titres, contrastes, descriptions audio).

Côté éthique numérique, elle applique des lignes directrices d’IA responsable (sources autorisées, consentement, respect des droits d’auteur) et la LPRPDE pour la protection des données.

Côté climat, l’organisation est remote‑first, privilégie l’hébergement cloud alimenté en énergies renouvelables, compense les émissions résiduelles et adopte des pratiques de tournage sobres: éclairage LED, équipes locales, déplacements limités, réemploi de décors et mutualisation des tournages.

Des objectifs annuels sont suivis: réduction de 30% des émissions par projet, 100% des livrables sous‑titrés, et audit fournisseurs écoresponsables.

Un rapport d’avancement RSE est publié chaque année, avec indicateurs vérifiables et plan d’amélioration continue. Un comité interne trimestriel analyse incidents, feedbacks clients et progrès, et propose des actions correctives priorisées et mesurées.


Stratégie de Croissance


Développement du marché

À court terme (0–12 mois)

La société concentre sa prospection sur l’Ontario et le Québec, où se trouvent plus de la moitié des PME canadiennes, puis sur la Colombie‑Britannique.

  • L’acquisition combine prospection LinkedIn ciblant environ 9 000 agences, campagnes sociales (Reels/Shorts) et offres d’essai “studio social” à 3 500 $/mois.
  • Objectifs: 12–15 clients récurrents et 10–15 projets vidéo, avec un coût d’acquisition inférieur à 1 200 $ et un taux de rétention supérieur à 85 %.

À moyen terme (12–36 mois)

  • L’expansion s’appuie sur des webinaires, des études de cas sectorielles et des packs retail media conversion.
  • La base atteint 20–25 retainers et 15–20 vidéos annuelles.

À long terme (36–60 mois)

  • La présence devient nationale, avec 25–35 clients récurrents et 15–25 projets vidéo/an.
  • Soutenus par une notoriété exploitant une audience canadienne dont 82 % utilisent les médias sociaux chaque semaine.

Développement du produit

À court terme

  • L’offre est productisée en packs “Studio social” multiformats (9:16, 1:1, 16:9) intégrant rédaction, direction artistique et vidéo, avec promesse de 10 à 20 livrables par tournage, sous-titrage et déclinaisons bilingues.
  • Des gabarits de brand kit et chartes de tonalité sont systématisés pour réduire le délai de mise en ligne à moins de 10 jours.

À moyen terme

  • La société introduit des modules retail media et social commerce: variantes orientées conversion par audience, assets shoppables (UGC scénarisé, tutoriels, demos), et tests A/B créatifs, afin d’augmenter l’ER et le ROAS.
  • L’IA générative est intégrée en amont (idéation, script, storyboard, roughs visuels, cutdowns) pour accélérer de 30 % les cycles et réallouer le budget vers la qualité d’exécution.

À long terme

  • Un portail client unifie briefing, médiathèque, approbations et indicateurs de performance, et des offres “white‑label” dédiées aux agences complètent la gamme.
  • Des garanties SLA cadrent délais, révisions et livrables.

Partenariats

Les partenariats ciblent trois axes.

  1. Agences de marketing numérique en sous‑capacité: modèle white‑label avec SLA de 5–7 jours, tarification par lot et partage d’insights pour sécuriser 8–12 partenaires récurrents à 36 mois.
  2. Réseaux et acteurs du retail media: co‑développement de formats orientés conversion et production de variantes par audience, afin de capter la croissance à deux chiffres de ce canal.
  3. Vivier de talents et sous‑traitants issus de l’industrie canadienne du cinéma/TV/vidéo (~15,1 G$): constitution d’un pool de 10–15 réalisateurs, motion designers, monteurs et opérateurs son pour absorber les pics de production.

À cela s’ajoutent des partenariats commerciaux avec associations de PME en Ontario et au Québec pour l’acquisition qualifiée, et des plateformes e‑commerce/social commerce pour l’intégration “shoppable”.


Risques et atténuation


Risque 1 — Concurrence atomisée et pression sur les prix

La concurrence est intense sur un marché atomisé (~9 005 agences). La banalisation via IA et templates accentue la pression tarifaire, en particulier auprès des PME et des agences en sous-capacité.

Risques: baisse du taux de conversion, érosion de marge et allongement des cycles de vente, notamment hors Québec.

Mesures d’atténuation

  • Différenciation par la direction artistique et la narration, avec offres “studio social” (9:16/1:1, sous-titres) et approche “zéro déchet créatif” (10–20 assets/tournage) optimisant le coût unitaire.
  • Prioriser ON/QC et conclure 8–12 partenariats agences.
  • Cibles:
    • taux de gain ≥20%
    • marge brute ≥45%
    • délais ≤7 jours ouvrables pour contenus sociaux
    • 3 études de cas en 90 jours

Risque 2 — Capacité de production et dépendance à une personne clé

Phase de lancement avec équipe restreinte (dépendance à une ressource clé en créativité visuelle) et objectif de montée en charge (25–35 clients récurrents + 15–25 projets vidéo/an).

Risques: goulets de capacité, dérive qualité/délais et difficultés logistiques pour des tournages répartis à l’échelle du Canada dans un modèle 100% en ligne.

Mesures d’atténuation

  • Industrialisation du flux: préproduction assistée IA (script, storyboard), templates modulaires, calendrier de production hebdomadaire et plafonds d’utilisation (≤80%).
  • Constitution d’un vivier national de freelances qualifiés (ON/QC/CB) issu du marché de production de 15,1 G$ CA; 20 profils validés en 90 jours.
  • Gouvernance: chartes de marque, checklists QA bilingues, 2 revues créatives.
  • Indicateurs: OTD ≥95%, cycles de révision ≤1,8 tour, NPS ≥45.

Risque 3 — Volatilité des plateformes sociales et performance fluctuante

Volatilité des plateformes sociales (bascule vidéo courte mobile, algorithmes changeants, retail media en forte croissance) peut dégrader la portée organique et la conversion. Sans mesure fine, les contenus risquent de sous-performer, affectant le ROI des PME et la rétention, alors que le social représente déjà des milliards de dépenses au Canada.

Mesures d’atténuation

  • Approche test-and-learn: 10–15% du budget créatif alloué à l’expérimentation, 5–8 variantes par concept, hooks 0–3 s, sous-titrage systématique.
  • Tableaux de bord hebdomadaires par plateforme (ER, VTR, CTR, CAC) et itération toutes les deux semaines.
  • Intégration formats shoppables/UGC pour le social commerce.
  • Cibles:
    • +20–40% d’ER vs baseline
    • CTR +15%
    • CAC en baisse de 10% sous 90 jours

À propos


Missions de l’entreprise

La problématique adressée

  • Les marques et PME canadiennes font face à une fragmentation des plateformes (Facebook, YouTube, Instagram, TikTok, LinkedIn) et à une accélération du social et de la vidéo courte. Résultat: difficulté à produire, à cadence soutenue, des contenus natifs par plateforme, cohérents avec l’identité de marque et capables de générer visibilité et engagement.
  • Les agences de marketing doivent absorber des pics de production (formats courts, habillages graphiques, déclinaisons multi-ratios 9:16 / 1:1 / 16:9) et externalisent une partie de l’exécution créative, tout en exigeant qualité et délais serrés.
  • Dans un marché numérique canadien de 21,2 G$ CA en 2025, où >80% de la population est active sur les réseaux sociaux et où la vidéo sociale croît à deux chiffres, l’enjeu est d’orchestrer des contenus différenciants, mesurables et “platform-first”.

Les missions

  • Accroître la visibilité et la notoriété de ses clients grâce à des contenus créatifs et engageants, pensés pour chaque plateforme et respectueux de l’identité de marque.
  • Offrir une solution complète et intégrée (rédaction, création graphique, production audiovisuelle) qui réduit les frictions, compresse les délais de mise en ligne et améliore le coût total de campagne.
  • Produire des contenus à fort impact pour renforcer l’engagement des audiences et soutenir la croissance en ligne des organisations accompagnées, avec une direction artistique soignée et des narrations fortes.
  • Objectifs mesurables à 36–60 mois: servir 25–35 clients récurrents, livrer 15–25 projets vidéo annuels et atteindre 1,2–1,9 M$ CA de revenus annuels en se positionnant comme studio externalisé de référence pour 8–12 agences partenaires.

Ce qui différencie l’entreprise

  • Intégration rédaction–graphisme–audiovisuel: un guichet unique qui limite les allers-retours, aligne la direction artistique de bout en bout et accélère la production.
  • Social-first et vidéo-centré: maîtrise des formats natifs (Reels/Shorts/TikTok), sous-titrage, variantes par audience et déclinaisons multi-ratios pour maximiser la portée et l’ER sur chaque plateforme.
  • Adaptation systématique aux identités de marque: chartes et kits visuels déclinés cross-canal pour garantir cohérence et reconnaissabilité.
  • Approche “zéro déchet créatif”: mutualisation des tournages/boîtes à contenus afin d’extraire 10–20 livrables par production (capsules, teasers, cutdowns, carrousels), optimisant le coût par pièce et la cadence de publication.
  • Opérabilité 100% en ligne à l’échelle canadienne: capacité de service agile sur les bassins ON/QC/CB sans coûts fixes lourds, favorisant un rapport valeur/prix compétitif.
  • Méthodologie outillée: usage raisonné d’outils modernes (dont IA générative pour script, storyboard et déclinaisons) afin de réduire les cycles de production et de réallouer l’effort sur la qualité d’exécution.

Valeurs de l’entreprise

Créativité

  • Originalité et innovation au cœur de chaque projet pour des contenus uniques et mémorables.
  • Créativité orientée performance: chaque idée sert un objectif clair (visibilité, engagement, conversion), avec une narration forte et des effets visuels contemporains.
  • Respect de l’identité de marque: la créativité s’exprime dans un cadre de cohérence tonale et visuelle propre à chaque client.
  • Exigence artistique: direction créative soignée, attention portée aux détails et aux codes de chaque plateforme afin d’augmenter la mémorisation et l’impact.

Équipe

Collaborateur clé

  • Anthony Diotte – Directeur marketing (créativité visuelle)
    • Rôle: pilote la direction artistique et le positionnement visuel des contenus; assure l’alignement des narrations et des identités de marque à travers les canaux.
    • Apport: vision créative transversale, sens du storytelling et des tendances visuelles contemporaines; capacité à traduire les objectifs d’affaires en concepts créatifs efficaces.
    • Compétences: direction artistique, conception visuelle, cadrage narratif, supervision de production audiovisuelle et intégration des codes natifs social.

Capacités opérationnelles et collaborateurs par pôles (structure au lancement)

  • Pôle Rédaction (collaborateurs dédiés mobilisés selon les mandats)
    • Apport: conception-rédaction, scripts, captions optimisées par plateforme, harmonisation du ton de marque.
    • Compétences: storytelling, micro-contenus social, SEO éditorial de base pour fiches et descriptions.
  • Pôle Graphisme et Motion Design
    • Apport: identités visuelles, kits de marque, carrousels, habillages animés, déclinaisons multi-formats.
    • Compétences: design system, typographies et couleurs, motion graphique court, templates scalables.
  • Pôle Audiovisuel (production et post-production)
    • Apport: vidéos promotionnelles sur mesure, tournage agile, montage, sound design, sous-titrage et formats verticaux.
    • Compétences: réalisation, montage, étalonnage, optimisation mobile-first (9:16, 1:1, 16:9).

Réseau et montée en charge

  • Pour absorber les pics de demande, l’entreprise s’appuie sur un vivier de talents et de sous-traitants spécialisés issu d’un marché canadien de la production vidéo évalué à ~15,1 G$ CA. Cette flexibilité permet d’assurer cadence et qualité sans compromis.

Compétences globales de l’équipe

  • Direction artistique et narration de marque cross-canal.
  • Rédaction et micro-contenus social orientés engagement.
  • Design graphique, motion design et déclinaisons multi-formats.
  • Production audiovisuelle promo et social-first (concept → tournage → post).
  • Adaptation à l’identité de marque et aux codes de chaque plateforme.
  • Organisation 100% en ligne, collaboration nationale, livraison rapide et industrialisée des livrables.

Cette organisation, fondée sur une expertise multidisciplinaire et une exécution social-first, répond aux besoins concrets d’agences et de PME canadiennes en quête d’impact, de cadence et de cohérence de marque dans un environnement numérique en forte croissance.


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